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Société - Liban

Un avion d’entraînement s'écrase au large de Halat, ses deux occupants portés disparus

Les opérations de recherche se poursuivent.

Un avion d’entraînement s'écrase au large de Halat, ses deux occupants portés disparus

Un hélicoptère militaire survolant le site du crash d'un avion civil d'entraînement, le 13 octobre 2021 au large de Halat. Photo REUTERS/Issam Abdallah

Un avion civil d'entraînement s'est écrasé mercredi matin au large de Halat, dans le gouvernorat de Kesrouan-Jbeil, et ses deux occupants sont toujours portés disparus, a annoncé l'armée libanaise en début d'après-midi.

L'engin, vraisemblablement de petite taille et appartenant au Club libanais d'aviation, est tombé en mer vers 10h40, précise la troupe. Des équipes de la marine militaire et des secours marins de la Défense civile sont à la recherche des deux occupants de l'engin qui n'ont pas donné signe de vie. Dans un premier temps, l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), avait fait état de "morts et blessés, sans plus de précision.

Il s'agit du deuxième drame de ce genre au Liban en trois mois, après le crash d'un Cessna en juillet près de Ghosta, également dans le Kesrouan.

Réagissant au crash de mercredi, la Direction générale de l'aviation civile a précisé dans un communiqué que l'avion avait quitté l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) à 10h06 du matin en direction de Jbeil, suivant un itinéraire approuvé par la navigation aérienne qui lui est affiliée. Aux alentours de 10h24, l'avion, à bord duquel se trouvaient deux personnes, a disparu des radars alors qu'il se trouvait au-dessus de la mer dans la région de Halat.

Dans des propos accordés au site d'information el-Nashra, le président du Club libanais d'aviation, Michel Abboud, a affirmé pour sa part n'avoir aucune information sur le crash de l'appareil à ce stade et a dit attendre les résultats de l'enquête. Il a toutefois précisé que le pilote de l'appareil n'a pas informé la tour de contrôle d'avarie durant le vol.

Photo REUTERS/Issam Abdallah

Le Premier ministre, Nagib Mikati a immédiatement contacté l'armée et lui a demandé d'envoyer un hélicoptère sur place afin de participer aux opérations de recherche et de sauvetage. Un appareil a en effet été dépêché sur les lieux, a pu confirmé notre correspondant dans le Nord, Michel Hallak. Quant au ministre de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, il s'est rendu sur les lieux à bord d'un autre hélicoptère qui survolait la zone du crash. Le chef de l'Etat, Michel Aoun, suivait également les opérations de secours depuis le palais présidentiel de Baabda. Le ministre du Transport et des Travaux publics, Ali Hamiyé, a, lui, chargé une commission d'experts d'enquêter sur l'incident le plus rapidement possible.

Les accidents d'aviation sont rares au Liban, un pays en grave crise économique, où l'utilisation de ces petits avions est coûteuse.

Un avion civil d'entraînement s'est écrasé mercredi matin au large de Halat, dans le gouvernorat de Kesrouan-Jbeil, et ses deux occupants sont toujours portés disparus, a annoncé l'armée libanaise en début d'après-midi.L'engin, vraisemblablement de petite taille et appartenant au Club libanais d'aviation, est tombé en mer vers 10h40, précise la troupe. Des équipes de la marine...

commentaires (3)

Est-ce encore un coup de la milice dont le monopole des armes l'oblige à se croire autorisé à détruire tout ce qui bouge ou vole ?

CHAHINE Omaya

15 h 48, le 13 octobre 2021

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Commentaires (3)

  • Est-ce encore un coup de la milice dont le monopole des armes l'oblige à se croire autorisé à détruire tout ce qui bouge ou vole ?

    CHAHINE Omaya

    15 h 48, le 13 octobre 2021

  • Vous devriez penser à mettre la pédale douce à vos conclusions contextuelles car celle-ci est surréaliste: "Les accidents d'aviation sont rares au Liban, un pays en grave crise économique, où l'utilisation de ces petits avions est coûteux." C'est un hors sujet de chez hors sujet. Accessoirement mais vraiment accessoirement l'utilisation est coûteuse (et pas "coûteux")

    M.E

    14 h 00, le 13 octobre 2021

  • Il faut une demande du premier ministre pour envoyer un hélicoptère de secours? Est-ce que cela ne devrait pas être automatique ? Et pourquoi la Défense Civile ne possède pas ses propres hélicoptères ?

    Yves Prevost

    12 h 41, le 13 octobre 2021

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