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Dernières Infos - Législatives au Liban

Le CPL critique à nouveau la tenue du scrutin le 27 mars

Le CPL critique à nouveau la tenue du scrutin le 27 mars

Des drapeaux du Courant patriotique libre. Photo ANI

Le Courant patriotique libre (CPL), dirigé par le député Gebran Bassil et fondé par le président de la République Michel Aoun, a critiqué, une nouvelle fois, samedi la volonté de la majorité des partis politiques de tenir les législatives le 27 mars au lieu du 9 mai prochain, une option à laquelle les commissions parlementaires mixtes se sont prononcées favorablement.

"Nous sommes étonnés par la proposition d'organiser les législatives en mars au lieu de mai, car cela est difficile à mettre en application'', a affirmé le bureau politique du CPL, à l'issue de sa réunion hebdomadaire. Il cite, comme raisons, les difficultés de circulation dans les régions montagneuses, qui seraient encore enneigées et la hausse du prix des carburants. La formation aouniste estime également qu'un scrutin en mars réduirait le temps de préparation pour le vote de la diaspora, et estime qu'une telle modification de délai serait "anticonstitutionnelle". Le CPL se demande, dans ce contexte, "si certains cherchent à réduire le taux de participation", sans citer explicitement les parties qu'il vise par ses accusations.

Plusieurs interrogations entourent déjà les législatives prévues au printemps 2022, même si tous les protagonistes s'y disent favorables, alors que des divergences s'intensifient et font craindre un report des élections, selon certains observateurs. Ces législatives sont, en effet, perçues par nombre de Libanais comme un premier tremplin vers le changement des dirigeants au pouvoir accusés de corruption et d'incompétence par une importante tranche de la population. La plupart des partis politiques se sont dit en faveur de la date du 27 mars au lieu du 9 mai, une décision interprétée dans les milieux de l'opposition comme une volonté de couper l'herbe sous les pieds des partis anti-système, qui tardent à s'organiser pour participer au scrutin, alors que les partis au pouvoir avancent comme prétexte le mois de jeûne du Ramadan chez les musulmans, qui tombe en avril de l'année prochaine.

Quant au vote des Libanais émigrés, il a été légalisé pour la première fois en 2008 et exercé lors des législatives de 2018. Si la loi électorale prévoit que les Libanais de la diaspora élisent six députés (un pour chaque continent), certains groupes de la société civile et partis réclament qu'ils puissent voter en fonction de leur localité d'origine, pour les 128 membres du Parlement.

"La loi électorale en vigueur a réservé une 16è circonscription à la diaspora afin qu'elle soit représentée par six députés à partir du scrutin de 2022 (...). Le CPL fera tout pour barrer la route à ceux qui tentent de porter atteinte à ce droit, afin d'engranger des gains électoraux", a affirmé le parti de Gebran Bassil. Il a enfin dénoncé le refus des commissions parlementaires de se prononcer en faveur de la mise en place de "mégacentres" de vote afin que les électeurs n'aient pas à se déplacer dans leur village natal pour voter le jour des élections. 

Le Courant patriotique libre (CPL), dirigé par le député Gebran Bassil et fondé par le président de la République Michel Aoun, a critiqué, une nouvelle fois, samedi la volonté de la majorité des partis politiques de tenir les législatives le 27 mars au lieu du 9 mai prochain, une option à laquelle les commissions parlementaires mixtes se sont prononcées favorablement."Nous sommes...