Les employés de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri à Beyrouth ont annoncé mardi la fermeture des urgences de l'établissement et celle, demain mercredi, du centre de vaccination anti-Covid, comme mesures d'escalade dans leur mouvement de grève, lancé pour réclamer de meilleures conditions de travail leur permettant de faire face à la crise.
"Les négociations avec l'administration ont abouti à une impasse", indique un bref communiqué du
personnel, qui avait entamé des négociations avec l'administration de l'hôpital pour obtenir une avance salariale de trois mois, le versement de 30% de leur salaire en dollars "frais", ainsi que le paiement des heures supplémentaires. Cet établissement est en tête de la lutte contre le Covid-19 depuis l'apparition de la pandémie au Liban en février 2020.Les hôpitaux, à l'instar des autres secteurs socio-économiques, subissent de plein fouet les conséquences de la crise multiforme dans le pays. Face à l'effondrement, de nombreux soignants émigrent et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déploré le départ de 40% des médecins et 30% du personnel infirmier travaillant au Liban.
Les employés de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri à Beyrouth ont annoncé mardi la fermeture des urgences de l'établissement et celle, demain mercredi, du centre de vaccination anti-Covid, comme mesures d'escalade dans leur mouvement de grève, lancé pour réclamer de meilleures conditions de travail leur permettant de faire face à la crise. "Les négociations avec l'administration...
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