Le président Michel Aoun s’est entretenu hier avec le Premier ministre, Nagib Mikati, en présence du vice-président du Conseil, Saadé Chami, et des ministres des Finances, Youssef Khalil, et de l’Économie et du Commerce, Amine Salam, sur la reprise des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) et la préparation des dossiers nécessaires à cet effet.
L’État libanais, officiellement en faillite, croule depuis deux ans sous le poids d’une grave crise socio-économique et doit reprendre les négociations avec le FMI à présent qu’un nouveau gouvernement a été formé, après treize mois de vacance. Le précédent cycle de négociations, lorsque le cabinet de Hassane Diab était toujours en exercice, avait achoppé sur la question des pertes de l’État, du secteur financier et de la Banque du Liban (BDL), les chiffres présentés par le gouvernement n’étant pas les mêmes que ceux de la BDL, alors qu’ils avaient été jugés crédibles par l’institution internationale. À la suite de la réunion, Amine Salam s’est entretenu avec une délégation de la Banque mondiale, qui est un des plus grands contributeurs aux 11 milliards de dollars promis par des prêteurs et donateurs lors de la CEDRE en 2018. Le but de cet entretien, selon le communiqué publié par le bureau du ministre, était « la recherche de moyens pour coopérer ». Des aides destinées aux PME et à la production industrielle ont également été discutées. Plus tôt dans la matinée, Michel Aoun s’était réuni avec Nagib Mikati au sujet de la visite du Premier ministre vendredi à Paris et de ses entretiens avec le président français Emmanuel Macron, a rapporté la présidence dans un tweet. Depuis l’Élysée, le chef du gouvernement s’était engagé à mener des réformes pour sortir le Liban de sa crise, alors qu’Emmanuel Macron assurait que son pays « ne lâchera pas le Liban ».
commentaires (2)
Menteurs. Ni Aoun, ni le Hezb, ni la BDL, ni les crapules bancaires, ni la canaille du gouvernement Mikati ne veulent d'un accord avec le FMI. Le Hezb, des le debut, et Mikati, hier, l'ont dit clairement. L'Iran a le droit de faire des accords avec le FMI, pas le Liban....
Michel Trad
21 h 15, le 29 septembre 2021