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Le Liban maintient son objectif de 30 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030

Le Liban maintient son objectif de 30 % d’énergies renouvelables d’ici à 2030

Le ministre de l'Énergie et de l'Eau Walid Fayad, lors d'une visioconférence le 24 septembre 2021. Photo fournie par le ministère de l'Énergie

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, a affirmé que le Liban s’engageait à assurer 30 % de sa consommation en électricité d’ici à 2030 via les énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, ce qui nécessite selon lui un partenariat « sérieux » entre les secteurs public et privé et le soutien d’autres pays. Le ministre s’est exprimé sur le sujet vendredi par visioconférence au cours d’un événement en marge de l’Assemblée générale de l’ONU – et dont le contenu a été rapporté dimanche dans un communiqué du ministère.

L’objectif de 30 % avait déjà été avancé par la ministre de l’Énergie de l’époque, Nada Boustani, en septembre 2019 lors du lancement de la 10e édition du Beirut Energy Forum (BEF), une conférence annuelle dédiée à la promotion du développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. C’est à cette époque que les premiers signes de la crise que traverse le pays du Cèdre avaient commencé à se manifester. Le gouvernement dirigé alors par Saad Hariri avait, lui, démissionné fin octobre de la même année dans le sillage de la contestation du 17 octobre.

Walid Fayad a en outre assuré que l’objectif de 30 % – contre moins de 10 % aujourd’hui en comptant les chauffe-eaux solaires – sera atteint via l’installation de capacités allant jusqu’à 4 000 mégawatts d’énergie photovoltaïque et éolienne. Contacté, le Lebanese Center for Energy Conservation (LCEC), dirigé par Pierre Khoury, précise que ce chiffre correspond à la capacité installée, dont la production réelle correspond à une capacité effective équivalente à « 30 % » (les panneaux photovoltaïques comme les éoliennes ne fonctionnant pas toute l’année à plein régime). Comme en 2019, les objectifs du Liban ont été définis en coordination avec l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (Irena) dont le pays est membre.

Le Liban souffre actuellement d’une pénurie majeure d’électricité, l’organisme public, Électricité du Liban (EDL), ne fournissant que quelques heures de courant par jour et ayant menacé d’un black-out total d’ici à fin septembre. La transition vers les énergies renouvelables, bien que souvent promises par les autorités, peine à décoller.

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, a affirmé que le Liban s’engageait à assurer 30 % de sa consommation en électricité d’ici à 2030 via les énergies renouvelables, notamment solaire et éolienne, ce qui nécessite selon lui un partenariat « sérieux » entre les secteurs public et privé et le soutien d’autres pays. Le ministre s’est exprimé sur le sujet...