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Économie - Finances publiques

Le déficit public libanais en baisse de 44 % à fin février

Le déficit public libanais en baisse de 44 % à fin février

Selon les chiffres du ministère libanais des Finances, le déficit public a atteint 976,96 milliards de livres à fin février (soit 456,48 millions de dollars au taux officiel de 1 507,5 livres pour un dollar), donc une baisse de 44 % par rapport aux 1 744,6 milliards de livres atteints sur la même période un an plus tôt (1,16 milliard de dollars).

Le déficit représente près de 33,48 % des dépenses publiques totales sur le même exercice, qui ont atteint de leur côté 2 917,64 milliards de livres (1,93 milliard de dollars). Ces dépenses ont baissé de 31,81 % en un an. Les avances du Trésor à Électricité du Liban (EDL) ont baissé de 62,67 % à fin février 2021 pour atteindre près de 109,72 milliards de livres (près de 72,78 millions de dollars). Elles représentent en outre 3,76 % des dépenses publiques sur les deux premiers mois de 2021.

L’avant-projet de budget pour 2021, tout comme le budget 2020, a réservé 1 500 milliards de livres (environ 1 milliard de dollars) en tant qu’avances du Trésor à EDL pour lui permettre de financer ses achats de carburant (les tarifs d’électricité étant gelés depuis le milieu des années 1990). Cette enveloppe est en nette baisse (-40 %) par rapport à celle incluse dans le budget pour 2019. Toutefois, en raison des nombreux problèmes de liquidité de l’État en devises, EDL n’a pas reçu assez d’avance de la part du Trésor pour acheter son carburant.

La baisse des dépenses publiques est en partie liée à celle des « dépenses générales ». Celles-ci sont en baisse de 31,87 % à 2 126,9 milliards de livres (1,41 milliard de dollars), alors que les recettes de l’État ont également diminué de 23,42 % sur la même période, à 1 940,68 milliards de livres (près de 1,29 milliard de dollars). Les recettes fiscales connaissent aussi une baisse (31,88 % sur la même période à 1 363,69 milliards de livres, ou 904,6 millions de dollars), tandis que les revenus du secteur des télécoms affichent une augmentation de 182,56 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 282,56 milliards de livres (soit 187,44 millions de dollars).

Le déficit primaire (sans compter le service de la dette) s’est élevé à 437,11 milliards de livres (soit 289,96 millions de dollars), alors qu’il était de 810,44 milliards de livres (soit 537,6 millions de dollars) sur les deux premiers mois de 2020. À février 2021, le paiement des intérêts (de la dette en livres et en devises) s’est élevé à 517,48 milliards de livres (343,27 millions de dollars) et celui du principal en devises a atteint 22,37 milliards de livres (14,84 millions de dollars), soit un total de 539,85 milliards de livres (358,11 millions de dollars). Ceci représentait 18,5 % des dépenses publiques, alors que ce pourcentage était de 21,83 % à fin février 2020 (934,16 milliards de livres, soit 619,67 millions de dollars). Le Liban a fait défaut sur sa dette en devises en mars 2020 sans l’avoir restructurée.

Le Liban traverse une crise sans précédent depuis deux ans provoquée par plusieurs facteurs, dont l’incapacité de ses dirigeants (hauts responsables et élus) à adopter des budgets moins déficitaires ou à respecter les objectifs fixés par les lois de finance en termes de ratio déficit/PIB. La loi de budget 2021 n’a, par exemple, toujours pas été votée, alors que, selon la Constitution, elle aurait dû être adoptée avant le début de l’année 2021. Fin janvier, l’ancien ministre des Finances Ghazi Wazni avait déclaré avoir transmis à la présidence du Conseil des ministres l’avant-projet de budget pour 2021. Mais rien n’a été ni voté ni annoncé depuis. Il a déclaré en juin plancher sur le projet de budget 2022, sans que rien n’ait filtré depuis cette date.

Selon les chiffres du ministère libanais des Finances, le déficit public a atteint 976,96 milliards de livres à fin février (soit 456,48 millions de dollars au taux officiel de 1 507,5 livres pour un dollar), donc une baisse de 44 % par rapport aux 1 744,6 milliards de livres atteints sur la même période un an plus tôt (1,16 milliard de dollars).Le déficit représente près...

commentaires (1)

SUIS PAS ECONOMISTE-QUPIQUE AU VU DES NEO MINISTRES JE POURRAIS M'EN DONNER LE TITRE-, DONC JE DISAIS SUIS PAS ECONOMISTE MAIS JE ME DEMANDE S'IL N'EST PAS PLUS URGENT D'ASSAINIR NOTRE SYSTEME BANCAIRE-JE VEUX DIRE DE REVITALISER NOS BANQUES TOUTES EN FAILLITES ?

Gaby SIOUFI

10 h 09, le 20 septembre 2021

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Commentaires (1)

  • SUIS PAS ECONOMISTE-QUPIQUE AU VU DES NEO MINISTRES JE POURRAIS M'EN DONNER LE TITRE-, DONC JE DISAIS SUIS PAS ECONOMISTE MAIS JE ME DEMANDE S'IL N'EST PAS PLUS URGENT D'ASSAINIR NOTRE SYSTEME BANCAIRE-JE VEUX DIRE DE REVITALISER NOS BANQUES TOUTES EN FAILLITES ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 09, le 20 septembre 2021

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