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Nos Lecteurs ont la Parole

Belmondo, tu nous manqueras !

Le roi est mort ! Vive le roi !

Jean-Paul Belmondo est décédé avec les honneurs nationaux… et le gouvernement libanais est né après des sueurs nationales. C’est qu’il en a bavé, notre chef du gouvernement ! Bon, ce n’est qu’un début. Mais un début en fanfare. Il l’a fait car il ne savait pas que c’était impossible. Il avait une chance sur… peu importe la fraction, ce ne serait jamais assez comme au Loto ou au poker. Quinte flush royale ! Il nous a bluffés.

Bref, comme Belmondo, il a été un « grand professionnel », poussant le vice à être « magnifique » et jouant sur les états d’âme de Libanais « à bout de souffle ». C’est qu’il avait conscience que, s’il ne réussissait pas, il y aurait eu « peur sur la ville » et serait passé pour « un singe en hiver ». Il a réussi à se faire passer pour « l’as des as », que dis-je, « le cerveau » d’une rue qui crie famine ! Plus rusé que « Borsalino », fin limier comme « Cartouche », il a réussi à passer sur le corps de ses ennemis et détracteurs, ne regardant même pas les qu’en-dira-t-on sur l’influence de « la sirène du Mississippi » ou d’un autre « marginal » qui pourrait éventuellement se targuer de son aura céleste sur le frêle territoire que nous continuons à détenir. Il a arrêté de regarder avec condescendance le peuple et s’est posé la question : « Beyrouth brûle-t-il ? » Il ne fallait pas non plus être grand devin pour avoir la réponse. Le Liban ne brûle pas. C’est le Pompéi moderne, et le Vésuve aurait fait pâle figure face au gouffre vers lequel nous nous dirigions. Je mets quand même le verbe à l’imparfait car je garde espoir, naïvement peut-être, de façon puérile.

Mais bon ! Il a vu que « le voleur », ce n’est pas lui, ce n’est pas eux et encore moins les troisièmes. Il faut reconstruire. Du coup, il a mis sur pied « une classe tous risques », des « premiers de la classe » qui seront attendus au tournant, des Barracuda du danger, des Indiana Jones en costard-cravate prêts à avaler des couleuvres, des Rambo du ring libano-libanais ou, comme dirait un de mes collègues, fin politologue de comptoir, des experts de résolution du problème élémentaire de l’axe syro-iranien et franco-américain avec une poussée saoudienne à la sauce israélo-émiratie (vous avez compris quelque chose ? C’est mon lot tous les jours !).

Certes, dès le début, un de ses poulains nous a raconté ses « tribulations de Chinois en Chine » en parlant des feuilles de chêne comme couche-culotte et des feuilles de laurier comme papiers toilettes à tout le monde... Bon, les balbutiements sont toujours mal assurés. On pardonne sur ce coup-là. Jouons les grands cœurs ! Enfin, on connaît un peu un des ingrédients de la sauce maintenant…

En fait, pour revenir à la star de cette histoire et à défaut d’être Belmondo (bien qu’il en ait la carrure seulement), pour reprendre l’avis de ses détracteurs – qui, cela dit, n’ont pas trouvé d’autre alternative critiquant à tout-va au lieu d’attendre ce que ça va donner – : suivront-ils tous le chemin promis ? Ou reviendrons-nous à « l’itinéraire d’enfants gâtés » ? Telle est la question ! Ce ne sera qu’un au revoir, monsieur Belmondo, et continuez à rire d’en haut. Vous nous manquerez !


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Le roi est mort ! Vive le roi ! Jean-Paul Belmondo est décédé avec les honneurs nationaux… et le gouvernement libanais est né après des sueurs nationales. C’est qu’il en a bavé, notre chef du gouvernement ! Bon, ce n’est qu’un début. Mais un début en fanfare. Il l’a fait car il ne savait pas que c’était impossible. Il avait une chance sur… peu importe la fraction, ce ne...

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