L'administration américaine a approuvé un projet qui permettrait d'approvisionner le Liban en électricité en provenance de Jordanie et mène actuellement les négociations nécessaires au financement de cette initiative avec la Banque mondiale, a confié jeudi l'ambassadrice des États-Unis Dorothy Shea au chef de l'État libanais Michel Aoun.
Cette annonce intervient quelques heures après les propos tenus par le chef du Hezbollah, bête noire de Washington tout comme l'Iran, selon lesquelles un navire transportant du mazout iranien prendrait incessamment la mer en direction du Liban. L’Iran détient les quatrièmes réserves mondiales de pétrole, mais ses exportations sont sous embargo américain, ce qui rend toute transaction commerciale irréaliste. En achetant du pétrole iranien, sans exemption octroyée en amont par Washington, Beyrouth s’exposerait donc à des sanctions.
Selon un communiqué publié par le bureau de presse du palais de Baabda, l'ambassadrice Shea est entrée en contact avec le chef de l'État pour lui faire part de la décision de l'administration américaine de "faire parvenir de l'électricité au Liban en provenance de Jordanie, via la Syrie", en fournissant à Amman du gaz égyptien lui permettant de produire ce supplément de courant. "Des négociations sont en cours avec la Banque mondiale pour couvrir le paiement" de ce gaz et les réparations nécessaires sur les gazoducs et les lignes électriques concernées par ces opérations, selon l'ambassadrice. Le projet de Washington prévoit également de faciliter des importations de gaz d'Égypte vers le Liban-Nord.
"Le président Aoun a remercié Mme Shea pour les efforts déployés en vue d'accomplir ce projet qui "est dans l'intérêt de tous les Libanais dans la crise socio-économique actuelle", précise le communiqué du palais présidentiel.
"Solutions durables"
Dans un entretien à la chaîne al-Arabiya, Dorothy Shea a pour sa part affirmé qu'elle essayait de trouver "des solutions pour le peuple libanais" et travailler sur cette initiative depuis plusieurs semaines. Dans ce cadre elle a mené des discussions avec les gouvernements égyptien, jordanien et libanais ainsi qu'avec la Banque mondiale. "Nous essayons de parvenir à des solutions durables pour répondre aux besoins du Liban en carburant et énergie". Elle a ajouté que les États-Unis sont "frustrés" de la situation qui prévaut au Liban. La diplomate a par ailleurs indiqué avoir contacté la Maison Blanche et le Trésor US afin de résoudre la question des transferts d'électricité via la Syrie, soumise à des sanctions américaines dans le cadre de la Loi César. "Il y a une volonté que cela fonctionne. Certains aspects logistiques devront être résolus, mais je pense que tout pourra se mettre en place plutôt facilement", a-t-elle souligné.
Concernant les importations de fuel iranien annoncées plus tôt par le chef du parti chiite, Mme Shea a estimé que Beyrouth "n'a pas besoin de pétroliers iraniens" et que de nombreux navires-citernes se trouvent actuellement au large du pays, dans l'attente de décharger leurs produits. Mais au final "le Liban peut faire ce qu'il veut", a-t-elle lancé. L'ambassadrice a encore souligné que personne ne viendrait se plaindre si "on arrive à faire parvenir du diesel à un hôpital qui en a besoin", estimant toutefois que les Libanais méritent "que les importateurs de carburant distribuent équitablement leurs stocks. Pouvez-vous compter sur le Hezbollah pour cela ?".
Le Liban, qui souffre depuis des années de pénurie chronique d'électricité, est plongé dans un black-out quasiment total depuis plusieurs semaines, le fournisseur public Électricité du Liban ayant réduit au strict minimum sa production en raison du manque de liquidités. De leur côté, les propriétaires de générateurs privés, qui assurent normalement l'approvisionnement en courant pendant le rationnement, ont été obligés de limiter leur production, sur fond de pénurie sévère de mazout dans le pays. Cette pénurie s'est aggravée la semaine dernière lorsque la Banque du Liban (BDL) avait annoncé le 11 août qu'elle ne pouvait plus subventionner au taux actuel les importations et que ce mécanisme serait donc arrêté. Une suppression définitive des subventions impliquerait une hausse de plus de 300% des prix des carburants. Le Parlement doit se réunir vendredi pour aborder cette questions.
on / ils le meritent bien que les usa se foutent de leurs sales gueules de ploucs qui se prennent pour de la grosse qq chose. ainsi du gaz en provenance d'egypte dont assad devra autorise le transit-a condition de pouvoir l'utiliser- qqs ptites annees seulement- ET, ET UNE tte petite 2 eme CONDITION Y EST ATTACHEE: que DES LIBANAIS -car bcp d'autres le font deja - S'AGENOUILLENT ET BAISENT LE CUL DE ASSAD. facile a remplir ces 2 conditions. hein Mme SHEA ? ns aurions merite mieux malgre tout. quand j;ecris nous je parle des seuls citoyens bien sur.
14 h 36, le 20 août 2021