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Dernières Infos - Levée des subventions

Les installations pétrolières et sociétés importatrices obligées de vendre leurs stocks, rappelle la DG du pétrole

Les installations pétrolières et sociétés importatrices obligées de vendre leurs stocks, rappelle la DG du pétrole

Des conducteurs faisant la file devant une station-service de Beyrouth, le 13 août 2021. Photo ANWAR AMRO / AFP

La Direction générale du pétrole au sein du ministère libanais de l'Energie a affirmé vendredi que les installations pétrolières et les sociétés importatrices de carburant étaient obligées de fournir à leurs clients tout leur stock acheté à un taux de 3.900 livres libanaises pour un dollar, sur fond de paralysie du secteur des hydrocarbures suite à l'annonce faite mercredi soir par la Banque du Liban (BDL) d'un arrêt des subventions, et alors que certains accusent les sociétés de stocker ces produits pour les revendre avec une marge beaucoup plus importante, une fois un nouveau tarif établi.

"Conformément à ce qui avait été décidé lors d'une réunion organisée fin juillet avec les responsables sécuritaires et judiciaires concernant le contrôle des opérations des installations pétrolières et des sociétés importatrices, celles-ci sont obligées de vendre les produits qu'elles stockent, et qu'elles ont acheté au taux de 3.900 LL, et donc au prix officiel publié par le ministère de l'Energie mercredi", a indiqué la Direction générale dans un communiqué. Cela est une obligation "jusqu'à ce que la Banque du Liban, qui est la référence pour fixer les taux des devises étrangères face à la livre libanaise, fixe une tarification claire et officielle pour l'importation des carburants", précise l'administration.

Depuis l'annonce de M. Salamé mercredi soir, aucune décision sur les subventions n'a été prise par les autorités politiques, qui plaident pour une rationalisation progressive du mécanisme, pour établir de nouveaux tarifs. De son côté, le gouverneur Salamé avait fait savoir jeudi qu'il ne pouvait plus maintenir les subventions sur les importations de carburant en place sans devoir puiser dans les réserves obligatoires des banques auprès de la Banque centrale, ce qui nécessite selon lui l'adoption d'une loi au Parlement. Les réserves en devises étrangères de la BDL ont fondu de plus de moitié depuis le début de la crise à l'automne 2019, passant de 32 milliards de dollars à environ 15 milliards aujourd'hui. Dans l'attente de décisions officielles, de nombreuses stations-service du pays ont arrêté de vendre leurs produits et le mazout, nécessaire pour faire fonctionner les générateurs privés en l'absence de courant fourni par l'Etat, est quasiment introuvable sur le marché local.

La Direction générale du pétrole au sein du ministère libanais de l'Energie a affirmé vendredi que les installations pétrolières et les sociétés importatrices de carburant étaient obligées de fournir à leurs clients tout leur stock acheté à un taux de 3.900 livres libanaises pour un dollar, sur fond de paralysie du secteur des hydrocarbures suite à l'annonce faite mercredi soir par...