Hommages

Celui qui cabriolait vers l'amour

Jabbour. Ta jeunesse. Ce jeune homme qui cabriolait en toi, curieux de toutes les folies, les humant, les respectant, puis se fondant avec élégance dans le corps d’un père de famille, d’un enseignant, d’un sage.

Tu n’étais jamais lourd.

Comme un chat, tu ne te trouvais que là où tu voulais être, dans un café, une ville : Tripoli, un village : Ehden, un centre commercial, un salon, un autre.

Jamais lourd, tu t’en tirais avec grâce, un peu de regrets et beaucoup de malice.

Un jour, je t’ai demandé : « Qui est l’équivalent d’un Romain Gary dans la littérature arabe ? »

Tu as pris un moment, et tu as répondu : « Émile Habibi, je crois. »

Je t’ai tant aimé pour cette réponse.

Tu l’aimais tellement, la bonne littérature, cette dame, et il n’y avait pas d’égo, pas de petitesse qui t’en séparait.

Ce jeune homme qui cabriolait, c’était vers elle. Vers l’amour, la joie, les amis, les proches..., mais en réalité, vers elle.

Et tu n’as eu de cesse de nous encourager tous à rester vivants, à faire de nos vies ce qui nous maintiendrait en vie. Comme toi, toujours jeune aujourd’hui, cabriolant, entre la vallée d’Ehden et Tripoli...


Jabbour. Ta jeunesse. Ce jeune homme qui cabriolait en toi, curieux de toutes les folies, les humant, les respectant, puis se fondant avec élégance dans le corps d’un père de famille, d’un enseignant, d’un sage. Tu n’étais jamais lourd. Comme un chat, tu ne te trouvais que là où tu voulais être, dans un café, une ville : Tripoli, un village : Ehden, un centre...

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