Au Liban où le variant Delta du coronavirus, bien plus contagieux, est désormais prépondérant, le nombre de contaminations poursuit sa hausse rapide. Le pays a ainsi enregistré 1.502 nouveaux cas et un décès au cours des dernières 24h. Selon le bilan du ministère de la Santé publié mardi, 73 des nouvelles contaminations proviennent de l'étranger. Ces chiffres portent à 557.145 le nombre de cas cumulés depuis février 2020, date de l'apparition de la pandémie dans le pays. Parmi ces cas, on dénombre un total de 7.895 décès et 536.559 guérisons. Parmi les cas toujours actifs, 225 sont hospitalisés dont 94 en soins intensifs. Le taux de positivité au virus par rapport au nombre de tests effectués poursuit également sa hausse et passe à 5 %.
Face à cette propagation rapide du virus, et alors que le Liban est repassé dans la phase 3 de transmission communautaire, de la maladie depuis hier selon le ministère, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth a lancé, via son compte Twitter, un nouveau plaidoyer pour la vaccination, dont le rythme reste lent dans le pays.
Le Dr Firas Abiad a ainsi rappelé que le vaccin protège contre les cas graves de la maladie. "Si les personnes vaccinées peuvent toujours contracter le virus, elles sont moins à risque que si elles n'avaient pas reçu le vaccin et la probabilité qu'elles contaminent d'autres personnes est également moindre", a-t-il souligné. Affirmant que l'immunisation est "sûre" et ses effets secondaires "légers", il a rappelé que ses avantages "dépassent clairement les risques" encourus et que "cela est encore plus important pour le personnel hospitalier en contact avec les personnes contaminées". Le Dr Abiad a aussi estimé que les preuves de vaccination sont de plus en plus demandées à l'international "pour voyager ou accéder à certains lieux publics". "Au Liban, l'obstacle principal à une vaccination massive est l'accessibilité des produits. Beaucoup de gens ont hâte de se faire vacciner mais attendent toujours leur rendez-vous", a-t-il regretté.
Selon le rapport du ministère de la Santé, 24.7% des personnes éligibles ont reçu depuis mi-février une première dose, et 17.3% les deux nécessaires pour atteindre l'immunité la plus complète possible avec les produits Pfizer, AstraZeneca, Spoutnik-V ou Sinopharm.
commentaires (3)
… Et dans la foulée un confinement sanitaire et pourquoi pas, pour être totalement sûr, et dans la logique de ce gouvernement déchu mais paternel, et tant que nous y sommes, dans l’intérêt général, un couvre-feu le 4 Août! … La santé avant tout …
Ayoub Elie
18 h 34, le 27 juillet 2021