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Aoun préside à Baabda une réunion axée sur la pénurie de médicaments

Aoun préside à Baabda une réunion axée sur la pénurie de médicaments

Un volontaire stockant des médicaments acheminés au Liban grâce à la diaspora , le 12 juillet dans la localité de Mazraat al-Daher, au Mont-Liban. Photo AFP / JOSEPH EID

Le chef de l’Etat libanais Michel Aoun a présidé lundi à Baabda une réunion portant sur la crise des médicaments après la levée officielle vendredi d'une partie des subventions sur les médicaments, l'État n'étant plus capable de maintenir ce mécanisme instauré avec le début de la crise en 2019.

Lors de la réunion à laquelle ont assisté le Premier ministre démissionnaire Hassane Diab et le ministre sortant de la Santé Hamad Hassan, M. Aoun a affirmé qu'il est important de "traiter les raisons qui ont provoqué la crise parce que la santé des citoyens est une priorité".

M. Diab a souligné qu'il fallait "étudier la tarification des médicaments et aboutir à des solutions pratiques". Le ministre de la Santé a présenté de son côté les mesures prises par son ministère pour assurer des médicaments de manière continue et a expliqué quels étaient les défis que rencontrait le ministère du fait que la Banque du Liban a limité les subventions des médicaments à 50 millions de dollars par mois.

Les personnes réunies ont souligné qu'il était nécessaire que "la Banque du Liban respecte l'échelonnement des paiements dus aux entreprises importatrices". "La politique portant sur le secteur pharmaceutique est étroitement liée à l'engagement de la Banque centrale de subventionner la somme de 50 millions de dollars par mois", ont souligné les participants à la réunion. Selon eux, "l'importation d'urgence (...) est une des solutions possibles". Enfin, les personnes réunies ont appelé à "trouver un fonds de soutien aux malades auprès d'organismes internationaux" ainsi qu'à "œuvrer à distribuer les médicaments subventionnés via une carte spéciale, le projet pouvant être financé par des sociétés internationales".

Le Liban, en plein effondrement, connaît de graves pénuries en tous genres, notamment de médicaments et de matériel médical. La Banque du Liban (BDL) qui subventionne l'importation de ces produits, a prévenu qu'elle devrait mettre un terme à ces mécanismes, ses réserves en devises ayant atteint un seuil alarmant. La BDL fournit ainsi aux importateurs de médicaments 85 % des devises nécessaires au taux officiel de 1.507,5 livres pour un dollar, alors que le reste doit être trouvé par les importateurs au taux du marché parallèle, qui dépassait aujourd'hui les 23.000 LL. Les autres médicaments non subventionnés seront donc vendus au taux de change du marché parallèle.

Le chef de l’Etat libanais Michel Aoun a présidé lundi à Baabda une réunion portant sur la crise des médicaments après la levée officielle vendredi d'une partie des subventions sur les médicaments, l'État n'étant plus capable de maintenir ce mécanisme instauré avec le début de la crise en 2019.Lors de la réunion à laquelle ont assisté le Premier ministre démissionnaire Hassane...