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Le CPL appelle de nouveau Hariri à accélérer la formation du gouvernement

Le CPL appelle de nouveau Hariri à accélérer la formation du gouvernement

Le logo du groupe parlementaire aouniste. Photo Ani

Le groupe parlementaire aouniste, composé majoritairement de députés du Courant patriotique libre (CPL), a de nouveau appelé mardi le Premier ministre désigné Saad Hariri à accélérer la formation du gouvernement, et affirmé qu'il soutiendrait les réformes que le futur cabinet entreprendrait. Le Liban attend ce cabinet depuis près de onze mois. 

"Nous renouvelons notre appel au Premier ministre désigné Saad Hariri, pour qu'il accélère la formation d'un gouvernement qu'il présiderait, par pitié pour le pays et son peuple", a réitéré le groupe dans un communiqué publié au terme d'une réunion présidée par le chef du CPL Gebran Bassil. "Nous confirmons notre volonté d'accorder tout le soutien possible au prochain gouvernement dans les réformes qu'il entend entreprendre", ont encore assuré les députés aounistes, alors que l'incertitude persiste de savoir si les parlementaires CPL accorderont leur confiance au futur cabinet.

Le chef de l'État Michel Aoun et le Premier ministre désigné sont en conflit ouvert depuis plusieurs mois sur la forme du prochain gouvernement et la nomination de certains ministrables. Les deux hommes n'ont pas fait de concessions suffisantes, en dépit des médiations et des pressions internationales. M. Hariri s'est entretenu hier avec le président du Parlement Nabih Berry et aurait discuté avec lui d'une éventuelle récusation au vu de la rupture de ses rapports avec le binôme Baabda-CPL et de l'impasse persistante, rapporte notre chroniqueur politique Mounir Rabih. Selon certains médias locaux, le Premier ministre désigné pourrait se rendre sous peu chez le président de la République et lui remettre une nouvelle mouture qui, si elle est à nouveau refusée, pourrait paver la voie à un renoncement de sa part. 

Par ailleurs, les députés aounistes ont réitéré leur demande d'un audit juricomptable de la Banque du Liban et de toutes les institutions de l'État, considérant qu'il devait précéder toute réforme et que "sans lui, le Liban n'obtiendra pas de soutien de l'étranger". Le CPL a fait de cet audit son cheval de bataille depuis des mois au nom de "la lutte contre la corruption". Dans le même contexte, les députés ont réclamé du Parlement qu'il approuve, entre autres, des lois sur la divulgation des comptes et des biens des responsables et le recouvrement des fonds transférés illégalement.

Les députés ont aussi appelé la banque centrale à continuer à financer les importations d'équipements médicaux, de carburant et de pain, lui faisant porter la responsabilité "de toute pénurie et tout chaos qui en résultera". 

Commentant enfin l'appel du Premier ministre sortant Hassane Diab à ne pas lier la formation d'un nouveau gouvernement et la mise en place des réformes à l'octroi d'une aide internationale, le groupe aouniste a estimé que cet appel prouve "l'importance d'adopter au Parlement des lois réformatrices".

Le groupe parlementaire aouniste, composé majoritairement de députés du Courant patriotique libre (CPL), a de nouveau appelé mardi le Premier ministre désigné Saad Hariri à accélérer la formation du gouvernement, et affirmé qu'il soutiendrait les réformes que le futur cabinet entreprendrait. Le Liban attend ce cabinet depuis près de onze mois. "Nous renouvelons notre appel au...