Rechercher
Rechercher

Économie - Classement

Beyrouth, 3e ville la plus chère au monde... en tenant compte du taux officiel

Beyrouth, 3e ville la plus chère au monde... en tenant compte du taux officiel

Mercer a effectué son classement en tenant compte du taux officiel pour effectuer ses conversions en dollars. Photo P.H.B.

Beyrouth arrive en troisième place sur le podium des 209 villes les plus chères au monde pour les expatriés, d’après le rapport annuel sur le coût de la vie, publié par le cabinet de conseil Mercer pour l’année 2020. La capitale libanaise a ainsi effectué un véritable bond de 42 places par rapport au classement de 2019, alors que le pays s’enfonce depuis plus d’un an et demi dans une crise financière, économique et sociale abyssale, qualifiée par la Banque mondiale de l’une des trois pires crises financières au monde depuis 1850, avec un taux d’inflation à trois chiffres (+119,83 % en mai en glissement annuel).Un résultat donc surprenant mais qui s’explique par la méthodologie utilisée par les auteurs du classement. Mercer prend en effet en compte le taux officiel du pays en question et non les taux parallèles qui ont commencé à être pratiqués depuis les premiers mois de la crise. C’est donc sur la base d’un dollar à 1 507,5 livres que Mercer effectue les conversions en dollars des prix collectés en mars et en avril pour son classement (biens alimentaires dans les supermarchés, loyers via les agences de location, ou encore l’habillement, le transport et les loisirs). La société explique qu’il lui est « impossible » de mettre à jour toutes les données relatives à chaque changement de taux dans les différents pays étudiés, surtout que leurs clients cibles sont des multinationales. Cette méthode les aide ainsi à déterminer les compensations financières qu’elles doivent accorder à leurs collaborateurs expatriés, « qui ne traitent pas avec les taux de change parallèles », cette pratique n’étant pas acceptée selon les règles de comptabilité en vigueur. Beyrouth n’est pas d’ailleurs la seule ville à faire face à ce problème. Par exemple, la première ville de ce classement, Ashgabat, capitale du Turkménistan, ne doit sa palme d’or qu’à la dépréciation du manat turkmène, la banque centrale de ce pays ayant fixé le taux de change officiel à 3,5 manats pour un dollar en 2015, alors qu’il oscille entre 36 et 40 manats actuellement sur le marché parallèle.Hong Kong se hisse, elle, à la deuxième position. Juste derrière la capitale libanaise, on recense Tokyo (Japon), Zurich (Suisse), Shanghai (Chine) et Singapour. Au niveau régional, Tel-Aviv (Israël) se place à la 15e position, suivie par Riyad (Arabie saoudite, 29e), Dubaï (Émirats arabes unis, 42e), Abou Dhabi (Émirats arabes unis, 56e), Manama (Bahreïn, 71e), Amman (Jordanie, 94e), Djeddah (Arabie saoudite, 94e), Mascate (Oman, 108e), Doha (Qatar, 130e), Le Caire (Égypte, 137e), Rabat (Maroc, 152e), Limassol (Chypre, 156e) et Istanbul (Turquie, 173e).Cette année, le classement a été bouleversé par la pandémie de coronavirus, à la suite de laquelle de nombreux pays ont connu un déclin économique dont ils ne se sont pas remis.

Beyrouth arrive en troisième place sur le podium des 209 villes les plus chères au monde pour les expatriés, d’après le rapport annuel sur le coût de la vie, publié par le cabinet de conseil Mercer pour l’année 2020. La capitale libanaise a ainsi effectué un véritable bond de 42 places par rapport au classement de 2019, alors que le pays s’enfonce depuis plus d’un an et demi dans...

commentaires (1)

Ce taux fixe est une hérésie, il faut l’abandonner a tour prix car il est utilise pour voler les déposants comme il marche dans un sens mais pas dans l’autre

Liban Libre

00 h 22, le 23 juin 2021

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Ce taux fixe est une hérésie, il faut l’abandonner a tour prix car il est utilise pour voler les déposants comme il marche dans un sens mais pas dans l’autre

    Liban Libre

    00 h 22, le 23 juin 2021

Retour en haut