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Les avocats de Carlos Ghosn estiment une partie du dossier "nulle et non avenue"

Les avocats de Carlos Ghosn estiment une partie du dossier

Carlos Ghosn, ancien dirigeant de l'alliance Renault-Nissan, à Boulogne-Billancourt, en France, le 12 septembre 2018. Photo AFP / JOEL SAGET

Les avocats de Carlos Ghosn, ancien dirigeant de l'alliance Renault-Nissan, ont déclaré vendredi qu'une partie du dossier examiné par les juges d'instruction français à Beyrouth devait être déclarée "nulle et non avenue".

"Nous pensons, sur la base de l'avis juridique rendu par un expert, qu'une partie du dossier doit être déclarée nulle et non avenue car elle est entachée d'erreurs commises volontairement par les autorités japonaises", a déclaré l'un de ses avocats à l'issue des audiences. 

Interrogé depuis lundi par des juges d'instruction français, Carlos Ghosn fait l'objet d'une enquête sur des allégations de malversations financières en France qui ont conduit à la saisie de millions d'euros de ses actifs. Les magistrats et enquêteurs français ont entendu pendant plusieurs jours l'ex-dirigeant dans le cadre d'une procédure en cours concernant le financement de deux fêtes organisées au château de Versailles alors que Renault en était mécène, sur des paiements versés par la coentreprise basée au Pays-Bas, Nissan-Mitsubishi BV (NMBV), à un distributeur à Oman, et sur des prestations de conseil payées par cette filiale.

Carlos Ghosn avait été arrêté au Japon en novembre 2018, accusé de fausse déclaration de salaire et d'utilisation des fonds de l'entreprise à des fins personnelles, avant de se réfugier au Liban.

Ses avocats ont affirmé que jusqu'à l'arrivée des juges français au Liban, une grande partie du dossier était composée d'accusations formulées par les autorités japonaises. Ils disent désormais attendre qu'on accorde à leur client "le droit de demander une expertise, le droit de demander l'audition de témoins et d'émettre des demandes d'annulation" des poursuites.

Les avocats de Carlos Ghosn, ancien dirigeant de l'alliance Renault-Nissan, ont déclaré vendredi qu'une partie du dossier examiné par les juges d'instruction français à Beyrouth devait être déclarée "nulle et non avenue".
"Nous pensons, sur la base de l'avis juridique rendu par un expert, qu'une partie du dossier doit être déclarée nulle et non avenue car elle est entachée d'erreurs...