Arrivée mardi au Liban, Joanna Wronecka, nouvelle coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, a tenu mercredi sa première série de réunions avec les responsables. Accompagnée de la coordinatrice spéciale adjointe et coordinatrice des affaires humanitaires Najat Rochdi, elle a effectué une tournée auprès du chef de l’État Michel Aoun, du président de la Chambre Nabih Berry, du Premier ministre sortant Hassane Diab et de la ministre par intérim des Affaires étrangères Zeina Acar.
Selon un communiqué publié en fin d’après-midi par son bureau de presse, Mme Wronecka a débattu avec ses interlocuteurs des principaux domaines de coopération entre le Liban et l’ONU, définis en fonction des besoins "prioritaires" du Liban dans les domaines politique, sécuritaire, humanitaire et de développement. Les discussions ont également porté sur le blocage gouvernemental.
Dans ce contexte, la responsable onusienne a souligné "l’urgence" d’un règlement des crises qui s’enchaînent, et insisté sur le fait que pour que des solutions puissent être établies, "il est nécessaire que le pays soit doté d’institutions qui fonctionnent, et plus particulièrement d’un gouvernement complètement autonome et orienté vers la réalisation de réformes".
"Le Liban est en crise sur plusieurs plans et les souffrances des Libanais augmentent malheureusement de jour en jour", a déploré la responsable onusienne, en affirmant que « les solutions qui s’imposent urgemment sont disponibles". "Le Liban est un pays qui a des potentiels énormes sur lesquels il peut s’appuyer pour se remettre sur pied", a poursuivi Joanna Wronecka.
Rappelant le partenariat établi depuis plusieurs années entre Beyrouth et les Nations Unies, elle a réitéré l’engagement de l’ONU à "soutenir le Liban et son peuple".
Joanna Wronecka remplace Jan Kubis qui a assumé entre janvier 2019 et 2021 la mission de coordonnateur spécial pour le Liban, avant d’être nommé émissaire de l’ONU en Libye.
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