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Nos Lecteurs ont la Parole

Non à la prise en otage de la population

Neuf mois depuis l’explosion du 4 août et tout un peuple, à cause de ses six chefs de tribu, se sent pris en otage sans pouvoir protester, et même s’il proteste, sa voix est vite étouffée. Il est grand temps que le peuple se réveille après neuf mois et impose aux politiciens, toutes confessions confondues, ses aspirations et une direction à suivre. La première direction, c’est d’en finir avec ce dialogue de sourds entre le président de la République et le Premier ministre désigné pour vite former un gouvernement d’union nationale et sortir le pays de ce vide politique et social. Mais avec la dernière séance parlementaire, le gouffre sans fond semble profond entre les chefs protagonistes qui refusent de se réconcilier. Le deuxième objectif est d’en finir de cette humiliation au quotidien avec une file d’attente aux stations-service ; il s’agit en outre, et surtout, de ne plus être inquiets à chaque fois que l’on se dirige vers une pharmacie avec la crainte de ne pas trouver le médicament qui peut sauver une vie.

Troisième étape, et avec l’absence totale de ce qui s’appelait la protection du consommateur, il est devenu impératif de mettre fin à cette cherté de vie car le Libanais va devenir malgré lui végétarien du fait que la viande et le poulet sont devenus hors de prix et le Libanais n’a plus le budget nécessaire pour s’en procurer. Et dans un autre contexte, il est honteux de continuer avec trois taux pour le dollar, et cette nouvelle appellation « lollar », purement libanaise, représente l’art des banques de voler l’argent et de garder ainsi tout citoyen en otage dans son propre pays sans pouvoir voyager. Que dire enfin de ces nouveaux gamins qui sont entraînés à la délinquance et qui au nom de la pauvreté sont prêts à tout voler pour survivre. Commerce, emploi, logement, justice, économie, tout est une affaire d’individus, chers responsables. Rien ne se fait selon les règles dans notre pays. Un individu et chaque Libanaise ou Libanais devrait décider de son sort et de son avenir sans s’inquiéter. Libérez-le, chers responsables, ou rendez carrément le tablier pour que le peuple puisse tout changer.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Neuf mois depuis l’explosion du 4 août et tout un peuple, à cause de ses six chefs de tribu, se sent pris en otage sans pouvoir protester, et même s’il proteste, sa voix est vite étouffée. Il est grand temps que le peuple se réveille après neuf mois et impose aux politiciens, toutes confessions confondues, ses aspirations et une direction à suivre. La première direction, c’est...
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