En réaction à la crise sociale conjuguée à la crise économique dans laquelle se débattent les Libanais, la CGTL lance un appel à la grève générale pour demain mercredi. Le débrayage sera effectif dans les administrations, les hôpitaux publics et privés, les offices autonomes et institutions publiques, les écoles, l’Université libanaise et les universités privées, les transports, les banques, les municipalités, les hôtels et restaurants et les usines. La journée de grève devrait être marquée par des rassemblements dans tous les mohafazats, avec un rassemblement central devant le siège de la CGTL, sur la corniche du Fleuve.
Dans son appel à la grève, le président de la CGTL, Béchara Asmar, a également invité les chômeurs, les travailleurs avec une moitié ou un quart de salaire et « tous les marginalisés » à se joindre au mouvement. De l’aveu du président de la CGTL et des responsables syndicaux, l’objectif de cette grève est de sortir les responsables de leur « torpeur » et d’attirer leur attention sur l’appauvrissement croissant de la population, avec une livre qui a perdu 86 % de son pouvoir d’achat, et des prix à la consommation qui ont bondi de 121 % en avril.
Béchara Asmar souligne en outre que les licenciements arbitraires font rage, que la sécurité alimentaire, éducative, sanitaire et écologique est en danger, que la population a un accès de plus en plus restreint aux carburants comme aux médicaments. Sans oublier l’exode migratoire qui touche les professions libérales et cadres supérieurs (médecins, avocats, ingénieurs, juges, agents de la finance).
commentaires (3)
C’est qui encore ce guignol ?
Lecteur excédé par la censure
10 h 28, le 26 mai 2021