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Le PSP dénonce les menaces de mort scandées par le PSNS contre Geagea

Le PSP dénonce les menaces de mort scandées par le PSNS contre Geagea

Le logo du parti socialiste progressiste. Photo ANI

Le Parti socialiste progressiste (PSP) de Walid Joumblatt a dénoncé lundi les menaces de mort à l'encontre du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, scandées la veille par des membres du Parti syrien national social (PSNS).

Dimanche après-midi, des partisans de cette formation politique, alliée du Hezbollah et proche du régime syrien de Bachar el-Assad, avaient paradé dans le quartier commerçant de Hamra à Beyrouth afin de commémorer la Libération de l'occupation israélienne qui avait eu lieu le 25 mai 2000. "Ta tête a sauté, Bachir, ton tour viendra, Samir", avaient donc lancé certains militants du parti. Ils faisaient référence au fondateur des Forces libanaises (FL), Bachir Gemayel, président élu assassiné le 14 septembre 1982 dans un attentant à la bombe perpétré par un membre du PSNS, Habib Chartouni, actuellement en cavale.

Le PSP a précisé dans un communiqué que la liberté d'expression dont disposent les partis politiques "ne justifie pas le retour des défilés et des étalages de force violents et les menaces de mort et d'élimination, quelle que soit la profondeur des conflits politiques".

Ce parti a dans le même temps condamné les agressions commises jeudi par des partisans des FL contre des réfugiés syriens pro-Assad qui allaient voter dans leur ambassade à Yarzé, tout en se disant contre les convois en faveur du dictateur syrien.

"Si les agressions contre les Syriens sont répréhensibles et inacceptables, il est important d'affirmer que le fait de brandir des photos de Bachar el-Assad et de lancer des convois de soutien au régime syrien qui n'a épargné personne de ses actes, est également provocateur pour un grand nombre de Libanais", a ajouté le PSP.

Dans ce cadre, le parti socialiste progressiste a précisé qu' "il serait utile de rappeler que la paix civile et le respect de ses dispositions sont l’un des piliers les plus importants de l’Accord de Taëf, qui a mis fin à la guerre civile". Cette formation politique a rappelé dans ce cadre la nécessité "de former un gouvernement dans l'urgence" afin de faire face à la situation misérable et "insupportable" que traversent les Libanais.

Le Liban demeure sans cabinet depuis bientôt dix mois à la suite de la démission du gouvernement de Hassane Diab dans la foulée de la double explosion du 4 août. Le chef de l'État Michel Aoun et le Premier ministre Saad Hariri, désigné en octobre dernier, s'accusent mutuellement de blocage du processus gouvernemental. Dans ce contexte de tensions, le Parlement s'est réuni samedi dernier pour débattre du contenu d'une lettre envoyée par le président Aoun concernant l'"incapacité" du Premier ministre désigné à former un nouveau gouvernement. La Chambre s'est contentée de formuler une prise de position sur cette question en confirmant la "nécessité" que M. Hariri forme "rapidement" son gouvernement "en accord avec le président Aoun". 

Le Parti socialiste progressiste (PSP) de Walid Joumblatt a dénoncé lundi les menaces de mort à l'encontre du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, scandées la veille par des membres du Parti syrien national social (PSNS).Dimanche après-midi, des partisans de cette formation politique, alliée du Hezbollah et proche du régime syrien de Bachar el-Assad, avaient paradé dans le quartier...