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Économie - Essence

Vers un allègement des files d’attente devant les stations-service, prévoit Georges Brax

Vers un allègement des files d’attente devant les stations-service, prévoit Georges Brax

Des automobilistes faisant la queue pour acheter du carburant dans une station-service au sud de Tripoli. Photo d’archives João Sousa/L’Orient Today

Alors que le début de la semaine dernière a été marqué par de très longues files d’attente aux stations-service, bloquant certaines rues et autoroutes du pays, la situation semblait s’être améliorée durant les quatre jours de fermeture, de jeudi à dimanche. La pression sur les stations-service devrait également baisser cette semaine, prévoit le porte-parole du syndicat des propriétaires de stations-service Georges Brax, contacté par L’Orient-Le Jour, et ce pour trois raison principales.

Tout d’abord, le confinement de jeudi et vendredi, ainsi que durant le week-end qui a suivi ont aidé à réduire la demande sur l’essence, les gens se déplaçant moins, selon M. Brax. De plus, « de nombreux automobilistes faisaient la queue avec des réservoirs presque pleins, en raison de la panique qui s’est atténuée en réalisant que cela ne valait pas la peine d’attendre autant pour si peu », explique-t-il.

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Enfin, les entreprises importatrices de carburant ont pu distribuer durant ces jours de fermeture de l’essence aux stations-service, permettant à ces dernières d’augmenter l’offre de carburant sur le marché, parallèlement à une baisse de la demande. Cette distribution fait suite à l’ouverture par la Banque du Liban des lignes de crédit pour les importations de ces combustibles, la BDL fournissant 90 % des devises nécessaires aux importateurs de carburant au taux officiel de 1 507,5 livres pour un dollar, alors que le taux du marché parallèle s’est établi autour des 12 600 livres hier. La Banque centrale est souvent accusée de retards dans ce domaine, alors que ses réserves de devises sont de plus en plus faibles, faisant ainsi craindre aux Libanais une levée des subventions, aggravant alors la crise que le pays traverse depuis près de deux ans.

Rappelant une nouvelle fois qu’une levée de ces mécanismes n’aura pas lieu avant qu’un système de remplacement ne soit mis en place (à travers des cartes d’approvisionnement), Georges Brax a appelé la BDL à réduire les retards occasionnés. Il reproche à la Banque du Liban d’octroyer des accords au préalable aux importateurs, tout en ne débloquant pas à temps les devises nécessaires. Une source proche du dossier avait, elle, expliqué à L’Orient-Le Jour la semaine dernière que la BDL a établi un budget pour les importations de carburant égal à celui de 2020, alors que le baril de pétrole coûtait près de 35 dollars, contre près de 65 cette année, expliquant ainsi son retard pour faire durer le plus longtemps possible les subventions.

Alors que le début de la semaine dernière a été marqué par de très longues files d’attente aux stations-service, bloquant certaines rues et autoroutes du pays, la situation semblait s’être améliorée durant les quatre jours de fermeture, de jeudi à dimanche. La pression sur les stations-service devrait également baisser cette semaine, prévoit le porte-parole du syndicat des...

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