Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Arbre, tu résistes jusqu’à la dernière de tes branches

Malgré tous les temps, malgré tous les âges, tu demeures aussi puissant que tes routes qui te supportent haut et grand.

Tes racines ne t’ont jamais trahi mais t’ont même protégé du grand vent.

Arbre, solide et résistant tu es resté en tout temps.

Fier d’être vivant malgré la nature enragée et les infinis grondements.

Fort plus que jamais,

Défiant le monde entier, dans toute sa brutalité et indéfinis conflits.

Combattant en silence les multiples dangers des courants étrangers qui viennent ravager sans merci.

Faisant preuve d’une bravoure sans égale devant ces forces infernales qui viennent anéantir l’ombre du midi.

À bout de force, tu résistes jusqu’à la dernière de tes branches pour ne pas laisser au mal t’arracher de tes racines et souiller ton paradis.

Ton attachement à ce sol qui te porte est plus fort que toutes les hostilités ou même fatalités.

Ta ténacité à gagner remporte gloire et respect à la terre dévastée.

Pour être reconnu comme le chevalier le plus fidèle de la nature que tu as tant chérie et protégée.

Un honneur bien mérité pour la cause de vivre libre et défendre sa propriété.

Marquée d’élégance cette présence pleine d’importance,

Pour l’air passant ou tout être vivant profitant de son essence.

Imposant respect et à chaque passage une bonne révérence.

Et au fil du temps fêtant cette grande indépendance.

Ta résilience, une noblesse contre tout malheur et défiance.

À faire envier les espèces de la terre quelle que soit leur grandeur ou fierté.

Abattues, celles-ci pleurent en silence leur misère dont la cause n’est autre que leur lâcheté.

Ta présence, un modèle idéal pour l’humanité, difficile à imiter.

Ton nom est cité dans l’histoire en tant de gloire, rayonnant dans les contes du passé comme des étoiles.

Un don ou un devoir, tes richesses sont offertes en hommage à ton Créateur qui t’a soufflé la connaissance le premier pour divulguer la mauvaise foi.

Grâce à toi la vérité au monde s’est révélée pour savoir et faire son choix.

Symbole de tout temps tu l’étais, de la naissance jusqu’à la mort, célébrant avec l’humanité les moments les plus sacrés en grande joie.

De meilleures parures on t’a habillé pour fêter et un nom on t’a procuré pour mieux t’identifier.

Tu nous a accompagnés avec fidélité.

Même en fin de ce long chemin sous tes pieds ils nous ont enterrés à côté de tes racines pour nous envelopper.

Et pour que ton ombre puisse protéger nos âmes qui réclament pitié.

Tu persistes là où tu l’étais, haut et somptueux, en silence à nous guetter.

Seul le mal de ta place osa t’arracher et ton encens étouffer pour te défier et son triomphe chanter.

La terre t’a pleuré en continuité.

Et l’air a prié pour que tu restes une éternité et tes jolies feuilles caresser.

Sans toi tout semble s’évanouir dans le trouble et l’obscurantisme et par la suite à l’anonyme qui fait détruire.

Car tu es né avec la lumière qui t’a éclairé de sagesse pour que tu produise des fruits salutaires.

Ô, toi, roi de la nature, combien on te doit.

Le respect pour commencer et puis la fidélité.

Mais lâches que l’on est, on t’a abandonné et au mal délibérément cédé pour se retrouver sans morale ni foi.

Les limites on a dépassé pour pouvoir recevoir.

Quelle insanité !

Puissant tu demeures et grand aux yeux du Seigneur.

Content de gagner le terrain pour chanter la paix en chœur.

Et nous, sous tes pieds on pleure!


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Malgré tous les temps, malgré tous les âges, tu demeures aussi puissant que tes routes qui te supportent haut et grand.Tes racines ne t’ont jamais trahi mais t’ont même protégé du grand vent.Arbre, solide et résistant tu es resté en tout temps.Fier d’être vivant malgré la nature enragée et les infinis grondements.Fort plus que jamais,Défiant le monde entier, dans toute sa...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut