Le président libanais, Michel Aoun. Photo ANI
Le président libanais, Michel Aoun, a affirmé lundi, à l'occasion de la journée de la liberté de la presse, que toute liberté doit avoir comme limite "la vérité, la conscience et l'éthique", appelant les médias libanais à se faire le porte-voix de la lutte contre la corruption.
"En cette journée mondiale pour la liberté de la presse, je salue la presse libanaise et toutes les personnes qui travaillent dans ce secteur", a twitté le chef de l'Etat. "La liberté de la presse, dans sa définition comme dans sa mise en œuvre, sont au cœur des valeurs du Liban", a-t-il indiqué, ajoutant toutefois que "toutes les libertés doivent avoir pour limite la vérité, la conscience et l'éthique". Et d'appeler les médias libanais à faire face à la corruption.
Entre 2020 et 2021, le Liban a perdu cinq places dans le classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse, ce qui le classe désormais en 107e place sur 180 pays. RSF a notamment fait état d'un "climat ultra-sensible" pour la presse, dénonçant les violences contre les journalistes, leurs convocations devant la justice, et l'impact de la crise socioéconomique sur le secteur.
