Des milliers de personnes ont défilé à travers la France samedi à l'occasion de manifestations organisées pour le 1er mai à l'appel de plusieurs organisations syndicales, notamment à Paris où des heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre.
Après une année 2020 où l'épidémie de Covid-19 avait empêché la tenue des traditionnels défilés, plus de 300 cortèges étaient organisés cette année en France, notamment à Lyon, Nantes, Lille et Toulouse.
A Paris, des Gilets Jaunes se sont joints au cortège aux côtés des syndicats qui avaient appelé à la mobilisation. La CFDT avait pour sa part opté pour un 1er mai "virtuel" face au contexte sanitaire en France marqué un nombre toujours élevé de nouvelles contaminations.
Sous la pluie, les participants arboraient des pancartes critiquant notamment la "casse" du droit du travail et la réforme en cours de l'Assurance-chômage.
Présent dans le cortège, Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a expliqué à des journalistes que la mobilisation avait pour but d'"éviter que le mois de mai et les mois qui suivent soient à l'identique de ce qu'on a connu avant le confinement c'est-à-dire des restructurations, beaucoup d'argent pour ceux qui en ont beaucoup et encore moins pour ceux qui n'en ont pas". Plus de 5.000 policiers et gendarmes avaient été déployés dans la capitale pour assurer la sécurité du rassemblement.
Des heurts ont toutefois éclaté rapidement en début de cortège, la police étant intervenue à plusieurs reprises pour empêcher la formation d'un "Black Bloc".
Plusieurs poubelles ont été incendiées et la vitrine d'une agence bancaire a notamment été vandalisée. Selon un décompte de la préfecture de police en milieu d'après-midi, 17 personnes avaient été interpellées.
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