Les candidats ont jusqu'au 28 avril pour se manifester auprès de la cour, qui vérifie qu'ils répondent aux conditions requises. Ils doivent aussi obtenir le soutien de 35 députés, sur les 250 que compte le Parlement, pratiquement tous acquis au parti Baas de M. Assad.
"La Haute cour constitutionnelle a informé le Parlement des candidatures" de deux hommes, rapporte l'agence de presse officielle Sana en donnant leur nom.
L'un d'eux est un ancien parlementaire, tandis que l'autre s'était déjà porté candidat en 2014 mais ne remplissait pas les conditions demandées. Agé de 55 ans, M. Assad n'a pas encore annoncé sa candidature. Il avait accédé au pouvoir en 2000, après la mort de son père Hafez al-Assad, lui-même à la tête de la Syrie trois décennies durant.
Les élections se tiendront dans les régions tenues par le pouvoir, soit près des deux-tiers du pays. Les Syriens vivant à l'étranger voteront dans leurs ambassades le 20 mai.
Les ambassades de la Syrie aux Emirats arabes unis, au Liban, en Russie et au Bélarus ont appelé les Syriens souhaitant "participer" à l'élection à s'enregistrer avant le 25 avril, a indiqué Sana plus tard dans la journée.
Le scrutin est le deuxième depuis 2011 et le début d'un conflit dévastateur qui a fait plus de 388.000 morts. En 2014, M. Assad avait remporté l'élection avec plus de 88% des voix. Seuls deux concurrents étaient en lice, des inconnus largement considérés comme des faire-valoir.
La loi électorale empêche de fait les figures de l'opposition en exil de se présenter: chaque candidat doit en effet "avoir vécu en Syrie pendant une période de 10 ans de manière continue au moment de présenter sa candidature".
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