Le président des Etats-Unis Joe Biden maintient sa proposition d'organiser un sommet avec son homologue russe Vladimir Poutine "dans les prochains mois", estimant qu'une rencontre est "cruciale" pour "stopper" l'"escalade" avant qu'elle ne "dégénère", a déclaré jeudi un haut responsable américain.
Dans la foulée d'une série de sanctions financières sévères et l'expulsion de dix diplomates russes en poste aux Etats-Unis, en réponse notamment à une cyberattaque géante imputée formellement à Moscou, ce responsable a précisé qu'une partie des représailles américaines allait "demeurer secrète". Il n'a pas précisé s'il s'agissait d'une contre-attaque informatique ou d'une autre riposte.
"Les mesures que nous annonçons aujourd'hui représentent notre riposte publique, dont nous souhaitons qu'elle soit perçue comme ferme, mais proportionnelle", a ajouté ce responsable lors d'un échange avec des journalistes. "Nous voulons dire clairement que nous n'avons aucune volonté d'alimenter une escalade avec la Russie", a-t-il insisté, assurant que Joe Biden avait informé Vladimir Poutine de ces représailles lors de son appel téléphonique cette semaine.
Dans cette même conversation, le président américain avait émis l'offre d'un sommet "dans un pays tiers" et "dans les prochains mois". "Les Russes n'ont pas encore répondu", "mais nous pensons que dans les prochains mois, il sera crucial pour les deux dirigeants de se rencontrer pour discuter de tous les problèmes qui émaillent notre relation", a expliqué ce responsable. Il a estimé qu'un tel sommet devait permettre de "trouver une manière stable et efficace d'avancer pour stopper toute escalade avant qu'elle ne dégénère". Mais il a prévenu que les Etats-Unis se réservaient le droit de répondre à une éventuelle contre-riposte russe, en fonction de l'ampleur de celle-ci.
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