Les pharmaciens libanais ont appelé vendredi à une grève le 8 avril afin d'attirer l'attention des responsables sur la situation d'un secteur qui pâtit fortement de la crise économique et financière qui frappe le Liban depuis l'été 2019. Ils ont dans ce contexte appelé le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, à soutenir leurs demandes. Un sit-in à 11h, jeudi prochain, sera également organisé dans ce cadre.
Les pharmaciens réclament, entre autres, une augmentation de leurs marges de bénéfices sur les ventes qu'ils réalisent. "La promesse (du ministre sortant de la Santé), faite il y a deux semaines, n'a toujours pas été tenue, alors que l'effondrement du secteur s'accélère et touche plus de 600 officines", ont déploré les pharmaciens dans un communiqué rapporté par la chaîne LBCI.
La dépréciation historique de la livre libanaise a pour conséquence des pénuries de stock et une augmentation des coûts d'importation de médicaments, malgré les subventions de l'Etat qui devraient s'arrêter en juin, selon une annonce faite mardi par le Premier ministre sortant Hassane Diab. Le 18 mars, de nombreux pharmaciens s'étaient mis en grève sur tout le territoire, du Nord au Sud, en passant par la Békaa et la capitale Beyrouth.
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