C’est en présence de Tarek Mitri, ancien ministre et président du comité du musée Sursock, d’Anne Grillo, ambassadrice de France au Liban, et de Zeina Arida, directrice du musée Sursock, que s’est tenue hier une conférence de presse, organisée par l’ambassade de France au Liban et le musée. Durant cet événement qui s’inscrit dans le cadre de la signature d’une convention entre le ministère français de la Culture et le musée, l’ambassadrice a réaffirmé l’attachement de la France à la culture et au patrimoine beyrouthins, et annoncé que la France prendra en charge la restauration de l’intégralité des vitraux du musée ainsi que celle de son premier étage historique, dont son célèbre salon arabe et ses magnifiques boiseries. « Le musée Sursock est bien plus qu’un musée. C’est un édifice (emblématique) de Beyrouth. C’est l’écrin qui a accueilli tant d’expositions exceptionnelles, a-t-elle souligné. Je le redis, soutenir le patrimoine et la culture du Liban, c’est redonner du souffle à ce pays, à ses talents, à sa jeunesse. »
Pour sa part, Tarek Mitri a souligné que les dégâts dus à la double explosion du 4 août 2020, évalués à 3 millions de dollars, sont à ce jour couverts pour un montant d’un million et demi de dollars. « Le musée est une institution privée, mais ouvert au grand public, un lieu de rencontre », a-t-il rappelé.
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