Des chauffeurs de taxi de Tripoli ont manifesté lundi devant le palais de Justice de cette grande ville du Liban-Nord en signe de protestation contre l'arrestation de deux de leurs confrères, suspectés d'être impliqués dans une collision ayant tué deux personnes la semaine dernière, alors que de nombreuses routes du pays étaient coupées par des manifestants.
Les conducteurs ont réclamé la libération immédiate de leurs confrères. Ils ont estimé que le chauffeur du camion se trouvait au milieu de la route au cours d'un sit-in et que les Forces de sécurité intérieure sont responsables de cet accident.
Peu auparavant, le président de la Fédération des syndicats des transports au Liban, Bassam Tleiss, avait affirmé dans un communiqué sa solidarité avec ces conducteurs "accusés injustement". Il avait appelé la justice à aller au fond de cette affaire.
L'accident survenu la semaine dernière, qui avait coûté la vie à deux jeunes originaires de Zghorta, aurait été causé par le stationnement d'un véhicule en pleine nuit en travers de la voie rapide de Chekka, pendant une manifestation dans la région. Lundi et mardi dernier, les blocages de route s'étaient multipliés afin de protester contre la crise socio-économique, avant une intervention tardive de l'armée pour rouvrir les axes routiers dans tout le pays.
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