Un sit-in a été organisé samedi devant le domicile du président de l'Association des banques du Liban (ABL), Salim Sfeir, secteur Sin el-Fil à Beyrouth, à l'initiative de groupes représentant les intérêts des déposants.
Lors de ce rassemblement, un porte-parole des associations de déposants a accusé les établissements bancaires d'avoir "engrangé des profits surréalistes" en prêtant des fonds à l'État et de continuer à imposer des restrictions illégales sur les comptes des clients. Il a estimé qu'une solution "simple" à la dépréciation toujours plus rapide de la livre libanaise, qui a encore atteint samedi un nouveau record face au dollar, serait que les banques "rendent une partie de leurs devises aux déposants", afin de rééquilibrer l'offre et la demande pour le billet vert sur le marché.
Depuis un an et demi, la livre libanaise est en chute libre sur le marché parallèle, atteignant quelque 12.000 L.L. pour un dollar samedi, et les banques imposent des restrictions drastiques sur les transferts à l'étranger et les retraits en devises.
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Lorsqu’il s’agit de critiquer Israël, l’université ne veut rien entendre »