Le Premier ministre sortant, Hassane Diab, a affirmé mercredi que "rien n'empêche une prolongation du confinement renforcé", prévu normalement jusqu'au 8 février pour enrayer la propagation du coronavirus, si cela est jugé nécessaire, insistant toutefois sur "l'importance de trouver un équilibre entre les situations sanitaire et économique".
Le confinement strict, en vigueur depuis mi-janvier, impose notamment un couvre-feu permanent, qui ne permet aux citoyens de sortir que s'ils sont munis d'une autorisation exceptionnelle, réservée à certaines situations. Cette mesure a provoqué, au cours des derniers jours, la colère de Libanais qui ont manifesté dans différentes régions afin notamment de réclamer à l'Etat des aides pour les aider à subvenir à leurs besoins.
"Rien n'empêche une prolongation du confinement si la situation continue à s'aggraver" et que cette mesure est jugée nécessaire, a déclaré M. Diab lors d'une réunion du comité interministériel chargé de la lutte contre la pandémie. Il a souligné "l'importance de trouver un équilibre entre les situations sanitaire et économique", appelant à ce qu'un plan de déconfinement soit approuvé avant le 8 février. Le déconfinement devrait selon lui prévoir une "réouverture progressive" des différents secteurs.
La réunion du comité interministériel s'est par ailleurs penchée sur le "plan d'urgence sanitaire", qui prévoit notamment d'équiper les municipalités et les acteurs locaux en respirateurs artificiels, de façon à permettre un meilleur traitement à domicile des patients souffrant du Covid-19.
De son côté, le ministre sortant de la Santé, Hamad Hassan, a à nouveau mis en garde les hôpitaux privés contre toute augmentation injustifiée des factures pour les personnes traitées pour le coronavirus.
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