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Geagea réclame que les subventions de la BDL visent les familles les plus pauvres

Geagea réclame que les subventions de la BDL visent les familles les plus pauvres

Le chef du parti des Forces libanaises, Samir Geagea. Photo d'archives AFP

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a critiqué dimanche la politique de subventions des biens de première nécessité par l'Etat, appelant la Banque du Liban (BDL) à affecter ce qui reste de ces fonds aux familles les plus pauvres, alors que le pays continue de s'enfoncer dans une grave crise socio-économique et politique.

"En sus de toutes les pertes que la classe au pouvoir a infligé au peuple libanais au cours des quatre dernières années, un crime persiste jusqu'à présent contre ce qui reste des dépôts libanais", a estimé le leader chrétien dans un communiqué.

"Le pouvoir actuel, sous le couvert de ce qu'il nomme subventions, gaspille des milliards de dollars qui vont soit au service de la contrebande vers la Syrie, ou qui sont dépensés au profit de certains commerçants et importateurs ou de ceux qui n'ont pas besoin d'aide, tandis que les familles pauvres dans le besoin ne reçoivent pas ce soutien (...)", a affirmé Samir Geagea. "Le président de la République, le gouvernement sortant et le Conseil central de la Banque du Liban et son gouverneur sont appelés dès aujourd'hui à arrêter le gaspillage de milliards (de dollars) et à diriger les réserves restantes de la Banque du Liban exclusivement vers les familles pauvres, afin de pouvoir les soutenir durant les prochaines années et non seulement pour quelques mois", a plaidé le chef des FL.

Sur la base de mécanismes mis en place en octobre 2019 pour faire face à l'inflation et à la dépréciation de la livre, qui a perdu près de 80 % de sa valeur, la Banque du Liban (BDL) subventionne les produits de première nécessité au taux officiel de 1 507,5 livres pour un dollar. Le taux dollar/livre, qui a commencé à s’effondrer au début de la crise il y a plus d’un an, dépasse depuis plusieurs jours les 8.000 livres pour un billet vert sur le marché noir. La rationalisation des subventions de la BDL sur le blé, l'essence, les médicaments et les denrées alimentaires est actuellement étudiée par l'exécutif, accusé de ne pas suffisamment aider les plus nécessiteux par un mécanisme qui se veut égalitaire mais joue de facto à l'avantage des plus riches.

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a critiqué dimanche la politique de subventions des biens de première nécessité par l'Etat, appelant la Banque du Liban (BDL) à affecter ce qui reste de ces fonds aux familles les plus pauvres, alors que le pays continue de s'enfoncer dans une grave crise socio-économique et politique."En sus de toutes les pertes que la classe au pouvoir a...