Le chef de l'Etat, Michel Aoun, le président du Parlement, Nabih Berry, et le Premier ministre sortant, Hassane Diab, ont signé samedi les lois approuvées la veille par la Chambre, notamment la loi revêtue du caractère de double urgence autorisant l'importation des vaccins anti-Covid-19. Ce texte peut donc désormais être publié au Journal officiel.
Alors que plusieurs pays de la région ont déjà entamé des campagnes de vaccination massive, le Liban, en proie à une recrudescence de la pandémie et une saturation des hôpitaux, attend encore. Les sociétés qui produisent ces vaccins ont réclamé l'adoption d'une loi qui les dédouane de toute responsabilité en cas d'effets secondaires avant de commencer à envoyer ses vaccins. Le Liban a déjà payé un acompte à Pfizer-BioNTech et a promis aux citoyens l'arrivée du vaccin avant la mi-février. Aucune négociation n'a encore été entamée avec d'autres entreprises.
La Chambre avait en outre adopté hier une loi qui accorde un délai supplémentaire aux responsables du secteur public, jusqu'à la fin du mois de mars, pour déclarer leur patrimoine. Ces déclarations de patrimoine doivent être effectuées dans le cadre de la loi sur la lutte contre la corruption, elle-même entérinée en octobre dernier.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Israël dit avoir éliminé la moitié des commandants du Hezbollah au Liban-Sud : est-ce crédible ?
Que sait-on de « Netzah Yehuda », le bataillon israélien dans le viseur de Washington ?