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Dernières Infos - Violences au Capitole

"Ne jugeons pas" les Etats-Unis, lance Orban

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Photo d'archives AFP

Le Premier ministre hongrois, rare soutien de Donald Trump au sein de l'Union européenne, a mis en garde contre toute "interférence" dans les affaires américaines après le chaos au Capitole, se démarquant des nombreuses condamnations internationales.

"Nous n'aimons pas être jugés, par conséquent ne jugeons pas les autres pays", a réagi vendredi Viktor Orban, dont la politique est régulièrement critiquée par les instances internationales pour ses atteintes à l'Etat de droit. "Nous ne devrions pas interférer dans ce qui se passe en Amérique, c'est leurs histoires", a-t-il insisté lors de sa traditionnelle interview radiophonique hebdomadaire. "Nous sommes certains qu'ils parviendront à résoudre leurs problèmes".

Durant la campagne américaine, Viktor Orban avait assuré voir en une réélection de Donald Trump la "meilleure des solutions pour l'Europe centrale" et s'était vanté d'avoir été surpris par un coup de fil du président républicain alors qu'il s'affairait dans sa cuisine.

Les médias hongrois affidés au gouvernement avaient quant à eux dépeint Joe Biden comme un "communiste" et un "marxiste". Ils ont par ailleurs relayé les allégations de fraude à l'issue du vote américain. Le site hongrois Origo, évoquant les violences à Washington, a dénoncé "un chaos total sous la présidence Biden après une élection scandaleuse".

Rejet des réfugiés, aversion des contre-pouvoirs, appétence pour les "fake news": Viktor Orban partage un même style de gouvernance avec Donald Trump, qui l'a décrit par le passé comme un dirigeant "respecté dans toute l'Europe" ayant fait "du bon travail".

Après la victoire de Joe Biden, Budapest avait mis en garde les Etats-Unis contre un retour de sa politique "d'exportation de la démocratie".

Lorsque le démocrate était vice-président dans l'administration de Barack Obama, Viktor Orban, au pouvoir depuis 2010, s'était régulièrement vu reprocher des atteintes à la liberté de la presse, à la justice et à la société civile.

Le Premier ministre hongrois, rare soutien de Donald Trump au sein de l'Union européenne, a mis en garde contre toute "interférence" dans les affaires américaines après le chaos au Capitole, se démarquant des nombreuses condamnations internationales."Nous n'aimons pas être jugés, par conséquent ne jugeons pas les autres pays", a réagi vendredi Viktor Orban, dont la politique est...