Cette annonce intervient à la veille d'un très attendu sommet des pays du Conseil de coopération du Golfe en Arabie saoudite, lors duquel pourrait être scellée une réconciliation entre Ryad, ainsi que d'autres pays, et le Qatar.
En juin 2017, le royaume saoudien, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte, avaient rompu les relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de soutien aux islamistes, de connivence avec l'Iran ou encore de semer le trouble dans la région. Le riche et ambitieux émirat gazier a toujours démenti et dénoncé le "blocus" dont il se dit victime.
Le chef de la diplomatie koweïtienne a ajouté que l'émir de ce pays qui fait office de médiateur dans la crise du Golfe, s'était entretenu par téléphone avec les dirigeants saoudien et qatari. Ces derniers ont, selon lui, appelé à "l'unité" des pays du Golfe à l'occasion du sommet de mardi.
Les Etats-Unis, soucieux d'unifier les pays arabes face à l'Iran, ont fait pression pour réconcilier les pays en froid dans le Golfe, tous étant des partenaires stratégiques de Washington. Le conseiller américain à la sécurité nationale Robert O'Brien a déclaré en novembre qu'autoriser les avions du Qatar à survoler l'Arabie saoudite était une priorité pour Washington.
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