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Société - Intempéries

Nouveau samedi de chaos sur les routes de Beyrouth et sa banlieue

Une averse de grêle a recouvert les voies de circulation de plusieurs quartiers de la capitale d'une couche glissante. 

Nouveau samedi de chaos sur les routes de Beyrouth et sa banlieue

Des automobilistes coincés sur les routes inondées de Dora, dans le nord de Beyrouth, le 5 décembre 2020. Photo tirée du compte Twitter du parti Sabaa

Après un orage d'une forte intensité et une averse de grêle, qui a blanchi les routes de nombreux quartiers de Beyrouth et de sa banlieue, des  inondations ont à nouveau rendu plusieurs grands axes routiers dans et autour de la capitale impraticables. 

Les voies reliant le centre-ville à la côte du Metn étaient notamment transformées en lacs d'eau boueuse au niveau du rond-point de Dora et du secteur de la Quarantaine, selon des informations du centre de gestion du trafic (TMC). L'asphalte recouvrant le pont menant du nord de Beyrouth à Achrafieh était également noyé sous plusieurs centimètres d'eau, selon une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. La circulation était rendue difficile, voire à l'arrêt total, dans le tunnel de Barbir, dans le sud de Beyrouth, et dans les localités de Jdeidé et Sed el-Baouchriyé, après les averses. 


Peu avant, de grêlons étaient tombés sur plusieurs quartiers, recouvrant les routes d'une couche de glace glissante. La grêle, qui était tombée avec force pendant de longues minutes, avaient déjà ralenti la circulation en certains points de la ville, alors que des automobilistes tentaient d'abriter leur véhicule sous des ponts, rapportent plusieurs internautes. Dans d'autres quartiers, les routes rendues glissantes obligeaient les voitures à avancer au ralenti.


Jeudi, le Conseil supérieur de défense avait pourtant demandé au ministre des Transports de "poursuivre le nettoyage des canalisations sur toutes les routes et au niveau des fleuves", et avait chargé le ministère de l'Intérieur de "demander aux municipalités d'entretenir les réseaux routiers intérieurs", des décisions faisant suite aux inondations de samedi dernier. "Les équipes du ministère des Travaux publics étaient prêtes à rouvrir les routes et les désengorger des eaux", avait pour sa part assuré le président libanais, Michel Aoun, sans expliquer pourquoi cela n'a pas été fait à temps.

Des averses éclairs avaient provoqué samedi de graves inondations sur les voies de circulation. L'orage, qui avait frappé des lignes à haute tension dans le Sud, avait également déconnecté la majorité du réseau électrique du pays, privant les habitants d'électricité pendant de longues heures. 

A l'ouverture de chaque hiver, avec l'arrivée des pluies, de nombreuses routes sont inondées au Liban, les infrastructures étant mal entretenues tandis que les autorités sont accusées de ne pas faire ce qui est requis en prévision des intempéries.

Après un orage d'une forte intensité et une averse de grêle, qui a blanchi les routes de nombreux quartiers de Beyrouth et de sa banlieue, des  inondations ont à nouveau rendu plusieurs grands axes routiers dans et autour de la capitale impraticables. Les voies reliant le centre-ville à la côte du Metn étaient notamment transformées en lacs d'eau boueuse au niveau du rond-point...

commentaires (7)

Et ces maisons laissées sans toits après l'explosion....

Wlek Sanferlou

17 h 46, le 06 décembre 2020

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Commentaires (7)

  • Et ces maisons laissées sans toits après l'explosion....

    Wlek Sanferlou

    17 h 46, le 06 décembre 2020

  • "Les équipes du ministère des Travaux publics étaient prêtes à rouvrir les routes et les désengorger des eaux", avait pour sa part assuré le président libanais, Michel Aoun, nous écrit l'OLJ. Eh bien, fidèle à lui-même le président, c'est "Parole Parole Parole"...

    DJACK

    10 h 52, le 06 décembre 2020

  • Cela fait plus de 30 ans que la situation s'empire a chaque debut d'hiver. Une classe politique plus occupée a dilapider les fonds publiques que maintenir et améliorer une infrastructure en lambeaux... !!!

    Hanna Philipe

    10 h 49, le 06 décembre 2020

  • Ce n’est pas la faute au gouvernement ni à la municipalité de Beyrouth. C’est la faite de tous ces connards qui jettent leurs papiers par la fenêtre de leurs voitures...

    Gros Gnon

    19 h 14, le 05 décembre 2020

  • C'est la faute du Hezbollah iranien

    Zorkot Mohamed

    18 h 30, le 05 décembre 2020

  • Pauvre Liban ça ne manque que ca. ????

    Eleni Caridopoulou

    17 h 04, le 05 décembre 2020

  • On dirait la mousson en Indes

    Sissi zayyat

    16 h 34, le 05 décembre 2020

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