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Les députés aounistes réitèrent leur attachement à l'audit des comptes de la BDL


Les députés aounistes réitèrent leur attachement à l'audit des comptes de la BDL

Le siège de la BDL. Photo d'illustration AFP.

Le groupe parlementaire aouniste a réaffirmé mardi que l'audit des comptes de la Banque du Liban devait avoir lieu, alors que quelques heures plus tôt le chef de l'État Michel Aoun, adressait une lettre au Parlement dans laquelle il appelait les députés à discuter du désistement, la semaine dernière, du cabinet de conseil international Alvarez & Marsal, qui avait été chargé d'auditer les comptes de la BDL. 

Dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire, le groupe présidé par le député Gebran Bassil s'est dit prêt a débattre de la lettre du président rappelant que le rôle du Parlement est "de protéger le droit des gens".  Le groupe aouniste a indiqué qu'il tenait à l'audit des comptes de la Banque du Liban et demandé aux autres groupes parlementaires "d'adopter la position appropriée le jour de la séance parlementaire et de prendre les mesures nécessaires pour entamer l'audit immédiatement". 

L’audit de la BDL, et plus précisément son volet juricomptable, vise à remonter à la source des transactions passées par l’institution bancaire pour détecter d’éventuelles fraudes. Il constitue l'une des principales réformes réclamées par les pays donateurs. Son lancement effectif est l'une des clés du déblocage de l’assistance financière que le Liban a sollicitée du FMI en mai, sans succès pour l’instant, alors que le Liban traverse une très grave crise économique et financière, et a impérieusement besoin d'injection de fonds.

Abordant ensuite la formation du gouvernement, le groupe aouniste s'est dit "surpris par la lenteur du processus". "Les raisons du retard sont devenues connues de l'opinion publique et sont inacceptables. Rien n'empêche la formation du gouvernement en considérant qu'il s'agit d'une décision nationale et souveraine. Il est inadmissible d'utiliser la situation économique désastreuse comme prétexte pour perturber les équilibres et l'unité nationale", souligne le communiqué.

La gestation de l'équipe ministérielle de Saad Hariri s'éternise face aux demandes et conditions posées par les différents partis politiques, qui veulent être représentés au sein du prochain cabinet, et aux divergences entre le chef de l'État et le leader du Courant du Futur, notamment en ce qui concerne la nomination des ministrables. 

Concernant la proposition de modifier la loi électorale, les députés aounistes affirment sur ce plan que "toute discussion sera inacceptable sauf si elle entre dans le cadre d'une solution globale visant à améliorer le système, modifier la Constitution, établir un État civil dans toutes ses composantes, et adopter une décentralisation administrative et financière élargies".

Le groupe parlementaire aouniste a réaffirmé mardi que l'audit des comptes de la Banque du Liban devait avoir lieu, alors que quelques heures plus tôt le chef de l'État Michel Aoun, adressait une lettre au Parlement dans laquelle il appelait les députés à discuter du désistement, la semaine dernière, du cabinet de conseil international Alvarez & Marsal, qui avait été chargé...