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Lifestyle - Coolitude

La « nap dress » , hit du néoconfinement

De confinement en reconfinement, le monde s’est peu à peu installé dans cette vie hybride à cheval entre maison et lieu de travail avec, après l’improvisation première, des envies de tenues plus attirantes, tel ce look d’intérieur issu d’un mélange des genres et devenu viral : la « nap dress ».

La  « nap dress » , hit du néoconfinement

Ellie, la « nap dress » devenue virale.

Ce n’est pas une chemise de nuit, ce n’est pas un caftan, pas une abaya ; ce n’est pas non plus une robe d’intérieur... C’est la nap dress (littéralement robe-sieste), lancée l’an dernier par une créatrice de linge de maison trentenaire, Nell Diamond, opérant sous le label Hill House Home. Le best-seller de sa première collection nap dress, intitulée Ellie, découpée dans une fine cotonnade blanche à fleurettes rouge clair, avec de larges bretelles et un bustier smocké, donnait le ton de ce style qui se veut bucolique, romantique, aéré en insufflant, entre les quatre murs d’isolement forcé, un souffle de fraîcheur et de détente. Et, comme jusque-là les confinées, tous âges confondus, cherchaient une identité vestimentaire, se débattant entre l’aisance d’un survêtement informe, la sobriété de chemises et de tops politiquement corrects pour réunion Zoom et des pyjamas pour déstresser, cette robe est venue à point nommé. Apportant dans son sillage, en plus du confort, du style et de l’élégance, des notions dont on ne prenait plus le temps de s’occuper.


La First Lady à venir, Jill Biden, adopte à son tour la « nap dress ». Photo tirée de sa page Facebook


Buste smocké et longs nœuds en satin dans les cheveux

C’est ainsi que ce nouveau « look » a été immédiatement adopté dans toutes ses versions, postées par Nell Diamond sur son compte Instagram @hillhouse. Elle y dévoile ainsi un choix diversifié allant de l’Athena Dress (au buste smocké et manches ballon) à la Nesli Dress, longueur mi-mollet, la Caroline Dress, un ras-du-cou froncé élastique, pouvant découvrir les épaules, la Sabrina Dress With a Twist, taille Empire et pouvant être portée en extérieur, ou encore la Katherine Dress façon nuisette. Le tout à un prix modéré variant entre 75 $ et 150 $. Ce look peut être complété par de longs nœuds en satin dans les cheveux ou un serre-tête.

Ainsi, ces jeunes confinées peuvent interrompre leur journée de travail Zoom ou l’achever en se glissant dans la « robe de la sieste », une invitation à une balade champêtre où elles deviennent les héroïnes nostalgiques de romans, une des Quatre filles du docteur March, Emma de Jane Austen ou encore, pourquoi pas, Marie-Antoinette jouant les bergères dans son Petit Trianon. Dans une interview au New Yorker, Nell Diamond confiait que son engouement pour les vêtements de détente enjolivés remonte à ses années universitaires quand elle préparait une thèse sur les femmes préraphaéliques qui usaient de leur très traditionnelle notion de la féminité pour amadouer leurs époux. Elle avait également été impressionnée par certains portraits de femmes, parmi lesquelles Ophélie, saisies dans diverses positions de repos et apparaissant fragiles en robes vaporeuses et flottantes.


Une tenue relaxante en temps de confinement. Photos tirée du compte Instagram @hillhouse


Bientôt dans la rue

En lançant la nap dress, Nell Diamond n’avait pas alors en tête les diktats pandémiques, elle voulait juste créer une atmosphère romantique tout en douceur et évanescence. Et c’est peut-être ce que le monde actuel, vivant dans un espace restreint et heurté, attendait. Selon les termes des médias et des réseaux sociaux, les femmes ont été « subjuguées et hantées » par les images des nap dresses postées sur Instagram qui se sont très vite vendues comme des petits pains. Plusieurs autres compagnies ont évidemment pris le train en marche et y sont allées de leur propre veine. La désigner italienne Loretta Caponi a poussé loin cette fantaisie pastorale, en y ajoutant une notion de luxe, avec une robe droite en dentelle ivoire coûtant 900 euros.

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Mais la nap dress de Nell Diamond continue à faire tourner les têtes, la majorité préférant cette griffe à leurs yeux plus « authentique » que celles des actuels faiseurs de mode qui sont en train de tremper leurs crayons dans ce mode nostalgique. La semaine dernière, on a beaucoup twitté sur l’esthétique des nap dresses débarquant petit à petit dans la rue et portées par des célébrités, dont la nouvelle First Lady : Jill, l’épouse du nouveau 46e président américain, Joe Biden, a choisi une robe bleu ciel au bustier smocké et aux longues manches évasées, pour poser pour une campagne destinée à promouvoir le service postal et intitulée « Mail a letter, protect the Postal Service ».

Ce n’est pas une chemise de nuit, ce n’est pas un caftan, pas une abaya ; ce n’est pas non plus une robe d’intérieur... C’est la nap dress (littéralement robe-sieste), lancée l’an dernier par une créatrice de linge de maison trentenaire, Nell Diamond, opérant sous le label Hill House Home. Le best-seller de sa première collection nap dress, intitulée Ellie, découpée dans une...

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