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Pour les aounistes, les sanctions contre Bassil "font partie d'un complot visant le Liban"


Pour les aounistes, les sanctions contre Bassil

Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil. Photo d’archives Attila Kisbenedek/AFP

Le bureau politique du Courant patriotique libre présidé par le chef du CPL, Gebran Bassil, a estimé dimanche, lors de sa réunion mensuelle, que les sanctions américaines prises à l'encontre de M. Bassil, "faisaient partie d'un complot visant le Liban". 

"Les sanctions américaines qui ont été imposées à l'encontre de M. Bassil font partie d'un complot visant le Liban. Ces objectifs sont en accord avec les campagnes d'assassinat politique que subit M. Bassil depuis des années, portent atteinte à son image et lui font assumer la responsabilité de l'effondrement", rapporte un communiqué de la formation aouniste. M. Bassil est sous le coup de sanctions américaines depuis la semaine dernière pour "corruption et abus de pouvoir", ainsi que pour ses liens avec le Hezbollah.

Le bureau politique du CPL a en outre affirmé la "nécessité d'accélérer la formation d'un gouvernement qui fonctionnerait comme groupe de travail chargé de mettre en œuvre l'initiative française". Il a aussi appelé à éviter d'accorder deux portefeuilles à un seul ministre parce que "cela ne respecterait pas le critère de compétence". Le bureau politique assure par ailleurs que le courant aouniste est prêt "à tout sacrifice possible en termes de participation au gouvernement ou non, à condition que la constitution et le Pacte soient respectés".

Enfin, le bureau politique a souligné "la détermination du CPL de faire face à toutes les tentatives de mettre en échec l'audit des comptes de la Banque du Liban".

Un délai supplémentaire de trois mois a été accordé à la Banque centrale par le ministère des Finances pour fournir les documents réclamés par le cabinet de conseil Alvarez & Marsal en charge de l'audit juricomptable des comptes de la BDL. Cette procédure est censée permettre de retracer l’historique des transactions financières afin de détecter d’éventuelles fraudes. Mais l'institution a jusque-là refusé de communiquer certaines données, basant cette décision sur le Code de la monnaie et du crédit, ainsi que sur la loi sur le secret bancaire. L’audit de la BDL occupe pourtant une position importante dans la liste des réformes urgentes que le Liban, en crise depuis plus d’un an, doit lancer pour prétendre à une aide financière internationale. Il s’agit aussi d’un pilier de la feuille de route française.

Le bureau politique du Courant patriotique libre présidé par le chef du CPL, Gebran Bassil, a estimé dimanche, lors de sa réunion mensuelle, que les sanctions américaines prises à l'encontre de M. Bassil, "faisaient partie d'un complot visant le Liban". "Les sanctions américaines qui ont été imposées à l'encontre de M. Bassil font partie d'un complot visant le Liban. Ces...