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Wellington et Paris veulent en faire davantage contre les contenus terroristes en ligne


Wellington et Paris veulent en faire davantage contre les contenus terroristes en ligne

La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern. Photo d'archives Marty Melville/ AFP

La Nouvelle-Zélande et la France veulent poursuivre l'effort international contre la dissémination de contenus terroristes en ligne engagé après la tuerie de Christchurch en 2019, ont indiqué vendredi la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et l'ambassadeur de France pour le Numérique, Henri Verdier.

"Nous avons fait des progrès significatifs, mais les dernières attaques en France nous rappellent l'urgence de continuer à travailler pour les engagements que nous avons pris", a indiqué Jacinda Ardern dans une déclaration vidéo ouvrant une table-ronde du Forum sur la paix de Paris.

Après la tuerie de Christchurch en mars 2019, partagée en direct sur internet par le tueur et largement diffusée, la Nouvelle-Zélande et la France avaient mobilisé par un "appel de Christchurch" gouvernements, entreprises du secteur internet et société civile, pour parvenir à empêcher la diffusion d'images ou de contenus produits par les groupes terroristes lors d'attentats. L'appel de Christchurch a notamment débouché sur une réforme du Forum mondial d'internet contre le terrorisme (GIFCT), initialement fondé par Facebook, Microsoft, Twitter et YouTube, et désormais devenu un lieu d'échange entre gouvernements et acteurs de l'internet pour bloquer la diffusion de contenus terroristes.

"Le GIFCT est désormais une organisation indépendante dotée de ressources propres, et qui a à sa disposition des outils de gestion de crise disponibles 24 heures sur 24, sept jours sur sept", a expliqué Mme Ardern. Il faut maintenant "accentuer l'effort pour avoir des communications plus rapides et plus transparentes en cas de crise", a indiqué Mme Ardern. Et il faut un "changement profond" dans la manière dont les entreprises d'internet "détectent et s'attaquent" aux différents types de contenus terroristes, "quel qu'en soit le support", a-t-elle ajouté. "Il y a encore beaucoup à faire", a déclaré de son côté M. Verdier.

Le responsable français a estimé qu'il fallait notamment "étendre" le champ des acteurs d'internet impliqués dans cet effort, en s'intéressant à des réseaux sociaux "plus spécialisés" que les grandes plateformes. Il a aussi affirmé qu'il fallait que les participants au GIFCT soient capables d'échanger "plus de données", dans le respect de la vie privée et de la propriété intellectuelle. "Nous devons adapter nos protocoles, parce que les attaquants évoluent aussi", a-t-il dit.

La Nouvelle-Zélande et la France veulent poursuivre l'effort international contre la dissémination de contenus terroristes en ligne engagé après la tuerie de Christchurch en 2019, ont indiqué vendredi la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et l'ambassadeur de France pour le Numérique, Henri Verdier.
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