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Campus - PARCOURS

Se former en participant à des concours (et en les remportant)

Son baccalauréat en poche, Maia Zennie entame sa première année de gestion à l’Université libano-américaine (LAU) avec de nombreux prix à son actif.

Se former en participant à des concours (et en les remportant)

Maia Zennie lors de la 4e édition de la simulation de l’Union européenne (MEU) organisée par la LAU et où elle a gagné le premier prix. Photo 4th LAU MEU.

Maia Zennie, étudiante en première année de gestion à l’Université libano-américaine (LAU), entraîne, depuis la rentrée universitaire, les élèves et les lycéens inscrits aux programmes de simulation organisés par la LAU en partenariat avec la Fondation Friedrich-Naumann (FNF) : le modèle de l’Union européenne (MEU) et le nouveau modèle de la bonne gouvernance, lancé pour la première fois à la LAU il y a quelques semaines. Cette jeune étudiante de 18 ans a déjà à son actif de nombreux prix, certains obtenus dans des concours d’éloquence et de débat. Le dernier, elle l’a décroché lors du concours A Sea of Words (Une mer de mots) organisé en ligne par l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed) et la Fondation Anna Lindh, durant le confinement du printemps dernier. Son texte (le seul provenant du Liban) est sélectionné parmi plus de 130 histoires présentées par des jeunes en provenance de différents pays de l’Europe et de la Méditerranée sur le thème du confinement. La jeune étudiante retrouvera bientôt les 9 autres lauréats lors d’un voyage à Barcelone offert par les organisateurs.

Chez Maia Zennie, le goût des défis date de bien avant l’université. Alors qu’elle est en classe de première, elle remporte deux compétitions interscolaires en décrochant le premier prix dans deux modèles des Nations unies (MUN), le premier organisé par l’Université Notre-Dame de Louaïzé et le second par la LAU. « Prendre part à ces simulations m’a aidée à développer ma personnalité et m’a surtout permis de développer mes capacités d’éloquence, confie la jeune femme. J’ai appris à travailler sous pression, à faire de meilleures recherches sur le web et à mieux m’exprimer en public. »

La jeune étudiante participe l’année suivante, alors qu’elle est en classe de terminale, à la simulation de l’Union européenne (MEU), organisée par la LAU et décroche le prix du directeur général (1e prix). « Plus difficile et plus délicat que le MUN, le MEU m’a donné l’occasion de perfectionner mes compétences ; surtout que cette simulation requiert beaucoup plus d’improvisation que le modèle des Nations unies », indique-t-elle.

Sa détermination à se mettre à l’épreuve et à vouloir toujours aller de l’avant n’est pas nouvelle. En effet, de la classe de 8e jusqu’au brevet, Maia Zennie participe annuellement à la compétition UC Maths visant à promouvoir les compétences mathématiques des élèves et rafle à trois reprises le prix de champion national en mathématiques, auquel elle ajoute une autre reconnaissance : le 3e prix décroché lors de la finale régionale de l’édition 2016 de la compétition organisée à Dubaï. Un an plus tard, elle participe à la troisième édition du Youth Entrepreneur Showdown (YES) organisé à l’Université Notre-Dame (NDU) où elle remporte le prix du meilleur présentateur.


Outre le coaching et le monitoring des jeunes élèves, Maia Zennie ne rate aucune occasion de prendre part à des activités sociales et aider les autres. Photo Imagination photography


Se sentir utile

Passionnée par son domaine d’étude, la gestion, Maia Zennie dit avoir du plaisir à suivre ses cours à la LAU. « Avec tous les problèmes et crises par lesquels passent les économies mondiales, il est certain que le besoin en experts dans les domaines de l’économie et de la finance ne cesse de croître », s’enthousiasme-t-elle. La jeune gestionnaire en devenir confie désirer faire partie du changement et mettre ses capacités au service de la planète.

« J’aime me sentir utile et utiliser mes moments libres à bon escient », souligne-t-elle encore. Outre le coaching et le monitoring des jeunes élèves, notamment ceux de son ancienne école, la dynamique étudiante participe souvent à des activités sociales et humanitaires et fait du volontariat chaque fois que l’opportunité se présente auprès d’organisations telles qu’Amideast, les Nations unies, la fondation Hult Prize…

Revenant sur ses années à l’école, Maia Zennie estime que le programme scolaire au Liban est « trop chargé ». « Il empêche les élèves de bien développer leur personnalité et de participer à des activités parascolaires qui peuvent avoir un impact décisif sur leur futur. L’école est sans doute très importante, mais nos curriculums nécessitent des réformes et doivent surtout travailler sur les compétences des apprenants à l’oral, sur l’esprit critique, sur l’analyse et la réflexion, pour bien les préparer pour l’université », juge-t-elle, en concluant : « Il faut donner l’occasion aux jeunes de sortir de leur zone de confort et d’explorer le monde extérieur en effectuant des stages, en travaillant pendant les vacances d’été ou en participant à des programmes extrascolaires pour développer leurs personnalités. »



Maia Zennie, étudiante en première année de gestion à l’Université libano-américaine (LAU), entraîne, depuis la rentrée universitaire, les élèves et les lycéens inscrits aux programmes de simulation organisés par la LAU en partenariat avec la Fondation Friedrich-Naumann (FNF) : le modèle de l’Union européenne (MEU) et le nouveau modèle de la bonne gouvernance, lancé pour...

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