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Le chef des sénateurs républicains apporte un soutien en demi-teinte à Trump


Le chef des sénateurs républicains apporte un soutien en demi-teinte à Trump

Le chef de la majorité républicaine au Sénat Mitch McConnell le 9 novembre 2020 à Washington. Samuel Corum/Getty Images/AFP

Le chef de la majorité républicaine au Sénat Mitch McConnell a jugé lundi que Donald Trump était "à 100% en droit" de contester les résultats de la présidentielle, mais n'a pas repris à son compte les accusations de "fraude" brandie par le président sortant.

"Le président Trump est à 100% en droit d'examiner les allégations d'irrégularités et de peser ses options légales", a-t-il déclaré dans l'hémicycle, lors de sa première intervention depuis l'annonce, samedi, de la victoire du démocrate Joe Biden à la présidentielle. Evoquant des "fraudes" sans apporter de preuve, Donald Trump refuse de concéder sa défaite et a annoncé vouloir demander des recomptages et déposer des plaintes dans les Etats où les résultats sont très serrés.

Dans un discours très prudent, Mitch McConnell, l'un des hommes les plus puissants de Washington, s'est bien gardé de faire siennes les accusations du milliardaire républicain et a même semblé minimiser la portée des actions de la Maison Blanche. "Une poignée de recours en justice de la part du président ne signe pas vraiment la fin de la République", a-t-il déclaré. Ils "ne représentent aucune sorte de crise", a-t-il insisté.

Affichant sa confiance dans les institutions, il a assuré que les Etats-Unis se réveilleront avec un nouveau président le 21 janvier, sans s'avancer sur son nom.

A quelques exceptions près, dont l'ancien président George W. Bush et trois sénateurs modérés, les républicains n'ont pas encore ouvertement reconnu la défaite de Donald Trump.

Son cercle rapproché s'est fait l'écho de ses accusations, mais la grande majorité de son camp s'est retranché dans un silence prudent.

Le chef de la majorité républicaine au Sénat Mitch McConnell a jugé lundi que Donald Trump était "à 100% en droit" de contester les résultats de la présidentielle, mais n'a pas repris à son compte les accusations de "fraude" brandie par le président sortant."Le président Trump est à 100% en droit d'examiner les allégations d'irrégularités et de peser ses options légales", a-t-il...