Rechercher
Rechercher

Sport - Formule 1 / Grand Prix d’Émilie-Romagne

Mercedes assoit un peu plus sa légende

L’écurie s’est offert hier le record de sept titres consécutifs chez les constructeurs.

Mercedes assoit un peu plus sa légende

Lewis Hamilton franchissant victorieux sous le drapeau à damier la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Émilie-Romagne de F1, hier sur le circuit italien d’Imola. Miguel Medina/Pool/AFP

Lewis Hamilton, aidé par la chance, a remporté hier le Grand Prix d’Émilie-Romagne de F1, sur le circuit italien d’Imola, où son écurie Mercedes s’est offert le record de sept titres consécutifs chez les constructeurs depuis 2014. Sur la ligne d’arrivée de la 13e manche sur 17 cette saison, il devance Valterri Bottas (Mercedes), parti en pole position, et Daniel Ricciardo, pour son deuxième podium avec Renault. Max Verstappen (Red Bull) a, lui, été contraint à l’abandon, victime d’une casse mécanique, alors qu’il évoluait en deuxième position derrière Hamilton, qui prend aussi le point du meilleur tour.

Sur la grille, le sextuple champion du monde s’élançait derrière Bottas et devant Verstappen, mais ce dernier a pris le meilleur sur Hamilton au premier virage. Misant sur un coup stratégique sur une piste étroite sur laquelle dépasser est compliqué, Hamilton a étendu autant que possible son premier relais, alors que ses adversaires directs avaient déjà changé leurs pneus, et progressivement creusé l’écart devant eux. Grand bien lui en a pris, une voiture de sécurité virtuelle (consécutive à l’arrêt en piste du pilote de Renault Esteban Ocon) ayant ensuite ralenti le peloton et lui ayant permis de changer ses propres gommes sans perdre sa position de leader. Verstappen, par la suite, a fait mentir la réputation du tracé italien en dépassant Bottas, handicapé depuis le 2e tour par un débris d’aileron coincé sur sa monoplace, avant d’abandonner.

Parmi les autres abandons, on compte Pierre Gasly (AlphaTauri, perte de pression hydraulique), Esteban Ocon (Renault, boîte de vitesses), George Russell (Williams, sortie de piste) et Kevin Magnussen (maux de tête). Image insolite, Lance Stroll (Racing Point) a bousculé sans gravité le mécanicien chargé de manœuvrer le lève-vite avant de sa monoplace pendant un arrêt aux stands.

Quant à Mercedes, le constructeur assoit chaque saison un peu plus sa position parmi les plus grands noms de l’histoire de la F1 : avec sa septième couronne consécutive, l’écurie allemande en a maintenant une de plus que Ferrari entre 1999 et 2004. Les Flèches d’argent ont disputé le championnat à treize reprises en leur nom propre, en 1954 et 1955 et depuis 2010. Elles ont remporté les titres pilotes les deux premières années avec l’Argentin Juan Manuel Fangio (le titre constructeurs n’existait pas) et les deux récompenses chaque année depuis 2014. On est loin des seize titres constructeurs et des quinze titres pilotes de la Scuderia Ferrari, mais la marque au cheval cabré n’a manqué aucune des 70 saisons depuis le premier GP en 1950. Le record de titres pilotes consécutifs, Mercedes le détient déjà avec les six sacres de Lewis Hamilton (2014, 2015, 2017, 2018, 2019) et Nico Rosberg (2016). Et le Britannique aura une première chance d’être de nouveau sacré en 2020 lors de la prochaine manche en Turquie le 15 novembre. La Scuderia de la grande époque Michael Schumacher, elle, a dû se « contenter » de cinq titres de suite chez les pilotes. Les autres statistiques sont tout aussi vertigineuses : en 223 GP, Mercedes a conquis 232 podiums, dont 113 victoires et 58 doublés, 124 pole positions et 83 meilleurs tours. Soit 50,7 % de succès, contre 23,7 % pour la Scuderia, qui détient le record de 238 succès en 1 004 GP.

Source : AFP

Lewis Hamilton, aidé par la chance, a remporté hier le Grand Prix d’Émilie-Romagne de F1, sur le circuit italien d’Imola, où son écurie Mercedes s’est offert le record de sept titres consécutifs chez les constructeurs depuis 2014. Sur la ligne d’arrivée de la 13e manche sur 17 cette saison, il devance Valterri Bottas (Mercedes), parti en pole position, et Daniel Ricciardo, pour son...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut