La garde à vue de l'homme interpellé samedi après l'agression au fusil d'un prêtre orthodoxe à Lyon (centre-est de la France) a été levée en début d'après-midi, a indiqué dimanche le parquet.
"Aucun élément ne permet (...) de l'impliquer dans la commission des faits", a expliqué le parquet, ajoutant par ailleurs que l'état de santé de cet homme n'était pas compatible avec une garde à vue. Le médecin ayant examiné l'homme a en effet jugé que son état "relevait d'une hospitalisation sous contrainte" (dans un établissement psychiatrique).
Samedi, le prêtre de l'église orthodoxe grecque du 7e arrondissement de Lyon a été l'objet d'une "tentative d'assassinat", selon la qualification retenue par le parquet. Grièvement blessé, ce ressortissant grec était toujours hospitalisé au lendemain des faits. L'homme, libéré dimanche, avait été interpellé peu après les faits dans un autre quartier de Lyon. Il "pouvait correspondre au signalement donné par les premiers témoins", avait alors indiqué le parquet. Le suspect, un sans-domicile fixe, selon une source proche de l'enquête, n'était pas porteur d'une arme au moment de son interpellation.
Deux jours après l'attentat dans la basilique de Nice (sud-est de la France), cette attaque dans un lieu de culte a provoqué un fort émoi. Toutefois la piste terroriste n'est pas plus privilégiée que celle d'un différend de droit commun.
Les plus commentés
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure
Ils utilisaient TikTok pour commettre des agressions sexuelles sur des mineurs : six suspects arrêtés au Liban