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Aoun n'a joué aucun rôle dans la levée de l'interdiction de voyager de "l'émir du Captagon", assure la présidence

Aoun n'a joué aucun rôle dans la levée de l'interdiction de voyager de

L'entrée du palais présidentiel de Baabda. Photo d'archives Ibrahim Tawil

Le bureau de presse de la présidence libanaise a assuré dimanche que le président Michel Aoun "n'a pas joué de rôle" dans la levée de l'interdiction de voyager de "l'émir du Captagon", un prince saoudien qui avait été arrêté en 2015 à Beyrouth dans une affaire de trafic de drogue.

"Le président de la République n'a pas joué de rôle dans la libération de l'émir et la levée de son interdiction de voyager. Les médias se doivent d'obtenir leurs informations à la source avant de lancer des accusations envers quiconque", souligne un communiqué du bureau de presse.

Vendredi déjà, la présidence libanaise avait démenti des informations rapportées par la chaîne de télévision locale al-Jadeed, concernant une demande exprimée par le chef de l'État Michel Aoun de lever l'interdiction de quitter le territoire de "l'émir du Captagon". Ce jour là, des sources du milieu judiciaire avaient rapporté à al-Jadeed que le directeur des douanes, Badri Daher, actuellement sous le coup d'une instruction dans cette affaire de narcotrafic, avait affirmé lors de son interrogatoire que le président Aoun lui avait demandé de lever l'interdiction de quitter le territoire du prince saoudien. Badri Daher est actuellement en détention dans le cadre de l'enquête sur l'explosion de 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium le 4 août dernier au port de Beyrouth.

Dans son communiqué, le bureau de presse de la présidence rappelle que le 26 octobre 2015, le prince saoudien Abdel Mohsen Ben Walid al-Saoud avait été arrêté alors qu'il chargeait à bord d'un avion privé 1.900 kilos de pilules de Captagon. Le 27 mars 2019, le tribunal pénal du Mont-Liban a alors rendu une décision à son encontre. Puis, le 26 avril 2020, il a été libéré avec toutefois une interdiction de voyager. Le 2 mai 2020, ajoute la présidence, une demande de grâce spéciale pour l'émir a été déposée au bureau de la présidence de la République. Le 21 juillet 2020, cette demande de grâce a été renvoyée, avec la décision du président de la rejeter, conformément à l'avis de la Commission d'amnistie. Le même jour, le procureur général près de la cour d'appel de Beyrouth a levé l'interdiction de voyager de l'émir qui a quitté le Liban le 24 juillet 2020, conclut le communiqué appelant les médias de prendre leurs informations à la source avant de lancer des accusations.

Le bureau de presse de la présidence libanaise a assuré dimanche que le président Michel Aoun "n'a pas joué de rôle" dans la levée de l'interdiction de voyager de "l'émir du Captagon", un prince saoudien qui avait été arrêté en 2015 à Beyrouth dans une affaire de trafic de drogue."Le président de la République n'a pas joué de rôle dans la libération de l'émir et la levée de son...