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Une vingtaine de députés français pour la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh

Une vingtaine de députés français pour la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh

L'assemblée française. Photo d'illustration AFP.

Une vingtaine de députés français ont demandé jeudi la reconnaissance "sans délai" par la France de la République du Haut-Karabakh séparatiste, en proie à des affrontements armés entre l'Azerbaïdjan et forces indépendantistes arméniennes.

Dans une résolution déposée à l'Assemblée nationale et qui a peu de chances d'être débattue dans l'hémicycle, les députés François Pupponi (Libertés et territoires) et Guy Tessier (LR, droite) invitent le gouvernement français "à procéder sans délai à la reconnaissance de la République d'Artsakh et à l'établissement de relations diplomatiques avec ses autorités en vue d'obtenir un règlement définitif du conflit". La résolution a été co-signée par une vingtaine de députés, notamment LREM (parti présidentiel), LR (droite), Modem (centriste) et une élue socialiste.

Le texte affirme "la nécessité absolue que le Haut-Karabakh assure sa pleine souveraineté en dehors de toute administration azerbaïdjanaise sous peine d'une éradication des populations arméniennes, au sein de frontières finales déterminées dans une négociation multilatérale incluant les autorités de l'Artsakh". Il demande en outre "d'aboutir à un règlement définitif du conflit garantissant la sécurité durable des populations civiles".

Mardi, une manifestation "pour la reconnaissance de l'Artsakh" a rassemblé plusieurs centaines de personnes, à proximité de l'Assemblée nationale française à Paris, à l'appel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) qui a salué jeudi l'initiative des députés français.

Plus de 170 élus, dont la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo et le président LR de la région Auvergne-Rhoône-Alpes Laurent Wauquiez, ont par ailleurs appelé la France à sortir de sa position de neutralité face à "l'agression azerbaïdjanaise contre les Arméniens" au Nagorny Karabakh.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian avait déjà rejeté les appels d'élus français à prendre le parti des Arméniens dans le conflit du Nagorny Karabakh, arguant de la nécessaire "impartialité" de la France liée à son statut de médiateur.

Une vingtaine de députés français ont demandé jeudi la reconnaissance "sans délai" par la France de la République du Haut-Karabakh séparatiste, en proie à des affrontements armés entre l'Azerbaïdjan et forces indépendantistes arméniennes.Dans une résolution déposée à l'Assemblée nationale et qui a peu de chances d'être débattue dans l'hémicycle, les députés François Pupponi...