Rechercher
Rechercher

Culture - DISPARITION

Mahmoud Yassine, l’enfant du grand écran égyptien, n’est plus

Mahmoud Yassine, l’enfant du grand écran égyptien, n’est plus

En 45 ans de carrière, Mahmoud Yassine a joué dans plus de 150 films. Photo tirée de sa page Facebook

Mahmoud Yassine, l’un des derniers monstres sacrés de l’âge d’or du cinéma égyptien, surnommé « Fata el-chacha el-awwal » (l’enfant premier du grand écran), nous a quittés hier à l’âge de 79 ans, après un long combat contre la maladie d’Alzheimer. Avec ses tempes grisonnantes, sa voix grave et profonde, son regard velours, le dos un peu courbé des grands de taille et l’éternelle chemise seventies, le géant du grand écran arabe a figuré dans près de 150 longs métrages entre 1969 et 2012. En incarnant le jeune amoureux transi, l’espion patriote ou l’intello torturé, Mahmoud Yassine a meublé les riches heures du 7e art arabe, mais il a aussi joué dans une soixantaine de séries télévisées et une vingtaine de pièces, dont Layla wa majnoun, Khédive et Suleiman al-Halabi au Théâtre national égyptien.

Né en 1942 à Port-Saïd, dans le nord de l’Égypte, Mahmoud Yassine était titulaire d’un diplôme en droit de l’Université de Aïn Chams du Caire. Sa voix très particulière lui a ouvert la voie artistique dans les années 60, en tant que conteur puis en tant qu’acteur de théâtre.

Lire aussi

Mort de l'acteur égyptien Mahmoud Yassine à 79 ans

À ses débuts cinématographiques, il a tenu un petit rôle dans le film al-Qadiyya 68 (La cause 68) en 1968. Puis, repéré par le réalisateur Hussein Kamal, il a figuré dans son film Un peu de peur en 1969. L’année suivante, il a décroché le premier rôle dans le film Nahnou la nazraa ach-chaouk (Nous ne cultivons pas les épines) de Salah Youssef, avec la belle Chadia. Durant les année 70, Mahmoud Yassine a tenu le haut de l’affiche dans près de 50 films, jouant aux cotés de la fine fleur des actrices égyptiennes, comme Faten Hamama, Najla’ Fathi, Mirvat Amine, Chadia et Samiha Ayoub.

L’une de ses mémorables apparitions restera sans doute celle qu’il a effectuée en 1977 aux côtés de Faten Hamama et Farid Chaouki dans le mythique film de Henry Barakat Afwah wa araneb (Des bouches et des lapins) qui a fait couler autant d’encre et de dithyrambes que de larmes. Yassine a remporté de nombreuses distinctions en Égypte et à l’étranger.

Sa dernière apparition cinématographique remonte à 2012 dans la comédie Jeddo habibi.

Père de deux enfants, il était marié à l’actrice Chahira depuis 1970. Avec sa disparition, c’est une étoile de plus qui s’en va, une partie d’une époque dorée qui finit de s’étioler. Resteront des souvenirs et des films...


Mahmoud Yassine, l’un des derniers monstres sacrés de l’âge d’or du cinéma égyptien, surnommé « Fata el-chacha el-awwal » (l’enfant premier du grand écran), nous a quittés hier à l’âge de 79 ans, après un long combat contre la maladie d’Alzheimer. Avec ses tempes grisonnantes, sa voix grave et profonde, son regard velours, le dos un peu courbé des grands de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut