Plus de 10.000 personnes sont mortes du nouveau coronavirus en Irak où le système sanitaire peine à faire face à l'afflux des malades, a annoncé mercredi le ministre irakien de la Santé.
L'Irak a enregistré depuis le début de la pandémie plus de 413.000 cas de Covid-19, dont 10.021 décès, selon le ministre. Environ 85% des malades sont guéris. Bagdad a récemment levé certaines restrictions et les mosquées, commerces et cafés ont rouvert, mais le gouvernement a gardé les frontières du pays fermées aux non résidents.
L'Iran voisin est le pays de la région le plus frappé par la pandémie, avec près de 30.000 morts sur son sol, selon les autorités locales. Le gouvernement irakien a également enjoint la population à éviter les grands rassemblements.
Selon les autorités religieuses, plus de 14,5 millions de pèlerins ont toutefois participé cette année à l'Arbaïn, une grande commémoration chiite qui s'est terminée la semaine dernière, beaucoup ne portant pas de masques ou ne respectant pas les règles de distanciation physique. Usé par des années de guerre et de manque d'investissements, le système de santé irakien s'est écroulé sous la pression des nombreux malades du nouveaux coronavirus, et le personnel médical se plaint du manque d'équipements de protection.
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