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Sonatrach et Naturgy signent un accord gazier

Sonatrach et Naturgy signent un accord gazier

Photo d'illustration AFP

Le géant pétrolier algérien Sonatrach et l'espagnol Naturgy ont signé à Alger un accord gazier mettant un terme à leur contentieux, en marge de la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez selon un communiqué conjoint publié jeudi.

"Après cinq mois de négociations difficiles avec Naturgy (...), nous avons réussi à signer trois avenants aux trois contrats de gaz qui existent entre les deux sociétés", s'est félicité le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar.

Sonatrach va pouvoir "renforcer sa position sur le marché gazier espagnol et ibérique de manière générale, notamment en cette période de rude concurrence entre les différents producteurs de gaz", a-t-il déclaré à des journalistes en marge d'un forum d'hommes d'affaires algériens et espagnols à Alger. Selon M. Hakkar, l'Algérie fournit à l'Espagne plus de 12 milliards de mètres cubes de gaz par an, dont presque 8 milliards sont actuellement livrés à Naturgy dans le cadre des contrats conclus avec Sonatrach.

Le nouvel accord "confirme le compromis à long terme entre Sonatrach et Naturgy et entre l'Algérie et l'Espagne", a déclaré le PDG de Naturgy, Francisco Reynès. Les deux sociétés se sont entendues sur les conditions de l'"extension de la durée du contrat", a ajouté M. Reynès, sans plus de précisions. Selon une source proche des négociations, les nouvelles conditions du contrat sont "très compétitives".

L'Algérie est depuis des années le principal fournisseur de gaz de l'Espagne, notamment via le gazoduc Medgaz (dont Sonatrach possède 51% et Naturgy 49%). Mais avec l'effondrement des prix du pétrole et du gaz provoqué par la pandémie de Covid-19, Naturgy a décidé de renégocier tous ses contrats d'approvisionnement en gaz.

Défi migratoire

"Nous devons continuer à ouvrir de nouveaux espaces de coopération économique, dans les énergies renouvelables et l'agro-industrie, qui est très importante en Espagne et à fort potentiel en Algérie", a dit M. Sanchez lors d'une conférence de presse, en appelant à "ne pas se focaliser uniquement sur le secteur des hydrocarbures".

Après une visite officielle de deux jours en Algérie, axée sur les relations économiques mais aussi l'immigration et la sécurité régionale, le Premier ministre espagnol a quitté jeudi soir Alger après un entretien avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

M. Sanchez a affirmé que les deux gouvernements étaient "déterminés à faire face au problème migratoire qui constitue un défi (...) non seulement pour les pays d'accueil mais aussi pour les pays de transit", tout en soulignant que la lutte contre le phénomène migratoire ne devait pas se limiter à une approche sécuritaire.

Elle doit avoir une dimension économique par "l'aide et l'encouragement des pays d'origine à travers le développement économique et le soutien des jeunes pour leur offrir des opportunités de travail", a-t-il plaidé, cité par l'agence officielle algérienne APS.

Selon les derniers chiffres de l'agence européenne de contrôle des frontières Frontex, 5.225 Algériens ont emprunté la route dite "occidentale" de la Méditerranée et 865 celle de la Méditerranée "centrale" durant les huit premiers mois de 2020. Mais ces statistiques sont largement sous-estimées selon certains spécialistes des questions d'immigration clandestine.

Le géant pétrolier algérien Sonatrach et l'espagnol Naturgy ont signé à Alger un accord gazier mettant un terme à leur contentieux, en marge de la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez selon un communiqué conjoint publié jeudi."Après cinq mois de négociations difficiles avec Naturgy (...), nous avons réussi à signer trois avenants aux trois contrats de gaz qui existent...