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Une sous-commission créée pour étudier la loi sur le contrôle des capitaux, annonce Kanaan


Une sous-commission créée pour étudier la loi sur le contrôle des capitaux, annonce Kanaan

Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, au Parlement, à Beyrouth, le 8 octobre 2020. Photo Ali Fawwaz / Parlement libanais

Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a annoncé jeudi la création d'une sous-commission chargée d'étudier le texte de loi sur le contrôle des capitaux, afin que ce dernier "satisfasse les gens et l'Etat". Cette loi est débattue en commission alors que les déposants libanais subissent depuis plus d'un an des restrictions bancaires unilatérales et illégales. 

"La loi la plus attendue par le Fonds monétaire international (FMI) et les Libanais est celle encadrant le contrôle des capitaux", a déclaré M. Kanaan à l'issue d'une réunion de la commission. Il a rappelé que ce texte est réclamé "depuis octobre 2019" pour mettre un terme aux mesures mises illégalement en place par les banques pour gérer les fonds des déposants. "Le FMI a affirmé qu'il n'y aurait pas de financement en soutien au pays sans contrôle des capitaux", a-t-il insisté. "Nous avons demandé à la Banque du Liban (BDL) et aux établissements bancaires de mettre un terme au chaos et de faciliter les opérations réclamées par les gens et les étudiants à l'étranger", a-t-il lancé.

Il a dans ce cadre indiqué que le projet de loi à ce sujet avait été "débattu de façon générale" par la commission, "sans entrer dans les détails". "Nous attendons des éclaircissements" au sujet de ce texte afin que son application, une fois adopté, ne se fasse pas de manière discrétionnaire", a poursuivi Ibrahim Kanaan. Et d'annoncer qu'une sous-commission avait été mise sur pied, composée de "toutes les parties" afin de trouver une solution "qui satisfasse les gens et l'Etat" et permette aux gens de "respirer" tout en assurant les liquidités nécessaires aux banques.

"Nous n'avons pas évoqué, ni lors de cette réunion, ni lors de la précédente, le plan de relance du gouvernement, dont l'étude avait été finalisée il y a plusieurs mois", a par ailleurs dit le député. Il a souligné que la commission "lutte pour éviter que le pays ne se dirige vers l'enfer au moyen du contrôle parlementaire". Le député reprenait le terme lancé par le président libanais, Michel Aoun, qui avait déclaré lors d'une conférence de presse, le 21 septembre dernier, que le Liban "se dirigeait vers l'enfer si un gouvernement n'était pas formé".

Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a annoncé jeudi la création d'une sous-commission chargée d'étudier le texte de loi sur le contrôle des capitaux, afin que ce dernier "satisfasse les gens et l'Etat". Cette loi est débattue en commission alors que les déposants libanais subissent depuis plus d'un an des restrictions bancaires...