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Cuba dément la libération de ses médecins enlevés en 2019 au Kenya


Soldats kenyans à la frontière somalienne au cours de leur offensive contre les insurgés shebabs. STRINGER / AFP

Le gouvernement cubain a démenti mercredi la libération de deux de ses médecins, enlevés en 2019 au Kenya, annoncée quelques heures plus tôt par une source policière kényane.

"Je démens les informations qui ont circulé à l'aube sur la soi-disant libération des deux médecins cubains enlevés, Assel Herrera Correa et Landy Rodriguez Hernandez", a écrit sur Twitter Juan Antonio Fernandez Palacios, directeur de la communication du ministère cubain des Affaires étrangères.

"Des efforts considérables se poursuivent pour assurer leur libération et leur retour sain et sauf dans notre patrie", a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, une source policière kényane sous couvert d'anonymat avait indiqué que les deux médecins, enlevés en avril 2019 à Mandera, ville du nord-est du Kenya à la frontière avec la Somalie, avaient été libérés.

En poste à l'hôpital de Mandera, ils avaient été enlevés par des hommes armés soupçonnés d'être des islamistes radicaux shebab, alors qu'ils se rendaient sur leur lieu de travail, escortés par deux policiers, dont un avait été tué. "C'est vrai, ils ont été libérés. Les médecins sont maintenant en sécurité", a déclaré à l'AFP un haut responsable de la police kényane, sous couvert d'anonymat et sans donner plus de précisions. Les deux médecins, un généraliste et un chirurgien, faisait partie d'un groupe d'une centaine de docteurs cubains déployés à travers le Kenya mi-2018 pour renforcer les services de soins de santé dans ce pays d'Afrique de l'Est.

Les assaillants, qui avaient bloqué leur véhicule grâce à deux voitures tout-terrain, étaient parvenus selon les autorités à traverser la frontière pour se rendre en Somalie, où leur trace avait été perdue. Le mois suivant, en mai, un responsable gouvernemental à Mandera avait indiqué à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les ravisseurs avaient demandé une rançon de 1,5 million de dollars. Un haut responsable de la police kényane avait confirmé qu'une rançon avait été demandée, sans donner de chiffre. En décembre 2019, de retour d'un voyage au Kenya, la vice-présidente cubaine Inés Maria Chapman avait indiqué que les deux hommes "allaient bien" et que Nairobi et La Havane poursuivaient "leurs efforts" pour les libérer.

L'armée kényane participe depuis 2011 à la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) qui lutte contre les shebab, affiliés à Al-Qaïda. Les shebab tentent depuis 2007 de renverser le fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par l'Amisom.

Le gouvernement cubain a démenti mercredi la libération de deux de ses médecins, enlevés en 2019 au Kenya, annoncée quelques heures plus tôt par une source policière kényane."Je démens les informations qui ont circulé à l'aube sur la soi-disant libération des deux médecins cubains enlevés, Assel Herrera Correa et Landy Rodriguez Hernandez", a écrit sur Twitter Juan Antonio...